Édito Édito

In Memoriam

In Memoriam

D.R.

Rendre hommage à deux grandes figures qui viennent de nous quitter, Jabbour Douaihy et Farès Sassine, fidèles collaborateurs de L'Orient littéraire depuis sa renaissance en 2006, n'est pas incongru à l'heure où le Liban est confronté à une série d'incidents et de provocations qui risquent de mettre le feu aux poudres et de nous replonger dans la guerre civile. Car nos deux disparus ont toujours observé la politique libanaise avec clairvoyance et un sens critique aiguisé, et n'ont jamais cessé de fustiger dans leurs écrits la mentalité sectaire ou féodale qui conduit au clientélisme, au fanatisme et à la violence. En outre, c'est dans le tunnel obscur que nous cherchons la lumière, et c'est dans la pensée de ces deux complices que nous aimions la trouver. Un peu à la manière de Diogène, le philosophe de l'école des cyniques, qui se promenait en plein jour à Athènes, une lanterne allumée à la main, à la recherche d’un homme authentique, ils nous ont montré la voie qui mène à l'authenticité, à la sagesse et à la connaissance. Par fidélité à leur amitié et à leur apport, tant sur le plan universitaire et intellectuel, qu'au sein de notre supplément qui s'enorgueillissait de les compter dans son comité de rédaction, nous avons décidé de consacrer un numéro entier à ces deux érudits dont le départ prématuré laissera un grand vide sur la scène culturelle libanaise et dans nos cœurs...

Rendre hommage à deux grandes figures qui viennent de nous quitter, Jabbour Douaihy et Farès Sassine, fidèles collaborateurs de L'Orient littéraire depuis sa renaissance en 2006, n'est pas incongru à l'heure où le Liban est confronté à une série d'incidents et de provocations qui risquent de mettre le feu aux poudres et de nous replonger dans la guerre civile. Car nos deux disparus ont...

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