Le président du Parlement, Nabih Berry, s’est une fois de plus prononcé hier en faveur de la levée de toutes les immunités des personnalités politiques et responsables sécuritaires que le juge d’instruction Tarek Bitar entendrait interroger dans le cadre de cette affaire.
« La justice ne se réduit pas à une pétition ou un étalage de force. Il s’agit d’une échéance quotidienne qui se consacre à travers l’indépendance de la justice, l’application de la Constitution et des lois, loin de toute considération politique, électorale ou confessionnelle », a-t-il dit dans un communiqué, en allusion à la pétition signée par plusieurs députés, dont des membres de son bloc, pour que les personnalités poursuivies par le juge Bitar comparaissent devant la Haute Cour chargée de juger les présidents, les députés et les membres du gouvernement.
Nabih Berry a ensuite indiqué que de par son « positionnement politique et législatif », il n’acceptera « rien de moins que la justice et que les sanctions soient infligées à tous ceux qui sont impliqués dans le drame, où qu’ils soient et quelle que soit leur appartenance » politique. « Le premier pas sur cette voie réside dans l’identification de ceux qui ont fait entrer le nitrate de la mort (à bord du navire Rhosus) à Beyrouth et la découverte des raisons de l’explosion », a encore dit Nabih Berry. Et de conclure : « Il n’y a d’immunité ni de couverture que pour les martyrs, les lois et la Constitution. »
commentaires (2)
Schizophrenie, psychose avancée, amnésie sévère... que nos psychiatres posent leur diagnostic...n'est ce point eux qui ont voté il y a quelques semaines contre la levée de l'immunité? A quoi rime ce volte-face?
C EL K
20 h 30, le 04 août 2021