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Société - Coronavirus au Liban

Deux décès et 66 nouveaux cas enregistrés

Sur les cas toujours actifs, 88 patients sont hospitalisés. 

Deux décès et 66 nouveaux cas enregistrés

Une femme reçoit une injection de vaccin contre le coronavirus au Liban. Photo Marc Fayad

Le Liban a enregistré au cours des dernières 24 heures 2 décès et 66 nouveaux cas de coronavirus, dont 4 en provenance de l'étranger, selon le bilan quotidien publié lundi par le ministère de la Santé. Comme cela est généralement le cas les lundis, le nombre de contaminations journalières est moins élevé que le reste de la semaine, de nombreux laboratoires pour l'analyse des tests de dépistage étant fermés au cours du week-end. Ces chiffres portent à 544.520 le nombre de cas cumulés depuis février 2020, date de l'apparition de la pandémie dans le pays. Parmi ces cas, on dénombre un total de 7.845 décès et 532.287 guérisons. Pour ce qui est des cas toujours actifs, 88 patients sont hospitalisés, dont 46 sont admis aux soins intensifs. Le taux de positivité par rapport au nombre de tests de dépistage effectués ces quatorze derniers jours est, lui, de 1,4 %, un chiffre en légère augmentation après plusieurs jours pendant lesquels ce taux restait stable, à 1,3 %.

Durcissement des mesures à l'AIB
Alors que les cas venant de l'étranger croissent en proportion dans le total des contaminations, le ministre sortant de la Santé, Hamad Hassan, a affirmé lundi que "l'affluence à l'aéroport de Beyrouth était absolument inacceptable", laissant entendre lors d'un entretien avec la chaîne de télévision NBN qu'un "durcissement des mesures" serait étudié pour les voyageurs afin d'éviter tout risque de propagation de variants du virus. Il a toutefois souligné que "des études menées par l'Université libanaise avaient démenti la présence au Liban du variant Delta", venant d'Inde.

C'est dans cette perspective qu'une réunion a eu lieu au Sérail, présidée par le Premier ministre sortant, Hassane Diab, et en présence de plusieurs ministres, du directeur de la Sûreté générale, Abbas Ibrahim, du directeur général de la MEA, Mohammad el-Hout, et du directeur de l’Aéroport international de Beyrouth, Fadi Hassan. Les protagonistes se sont mis d'accord sur une augmentation du personnel en charge d'effectuer les tests de dépistage à l'AIB et d'une surveillance plus stricte des cas positifs repérés parmi les passagers entrant au Liban, sans toutefois donner de précision concernant les dispositions prises à cet effet. 

Le ministre Hassan avait déjà appelé dimanche les voyageurs arrivant au Liban à respecter une période de quarantaine et  demandé aux municipalités et aux autorités de prendre des mesures en ce sens.

Avec la réouverture aux Libanais des frontières de plusieurs pays, notamment en Europe, et pour faire face aux craintes suscitées par la propagation de variants du coronavirus, il est par ailleurs interdit aux personnes ne disposant pas d'un titre de transport d'entrer dans les halls d'arrivée et de départ de l'AIB afin d'éviter la propagation du coronavirus. L'accès aux halls du bâtiment sera réservé aux passagers, aux forces de sécurité et aux employés des entreprises travaillant à l'AIB. La commission nationale chargée du suivi du Covid-19 avait en outre appelé la direction générale de l'Aviation civile à assurer le suivi avec le ministère de la Santé des cas positifs en provenance d’Éthiopie, d'Irak, d’Égypte, de France, de Turquie et des Émirats arabes unis, et à examiner la possibilité d'imposer à ces voyageurs une quarantaine de cinq jours (quatre nuits) dans un hôtel, et à leur propre frais, exception faite de ceux qui ont reçu au moins une dose de vaccin anti-Covid. Jusque-là, seuls les passagers en provenance du Royaume-Uni, du Brésil et de l'Inde étaient tenus d'effectuer cette quarantaine à leur arrivée à Beyrouth.

Dans le cadre de la campagne lancée en février, et selon les derniers chiffres publiés dimanche par le ministère de la Santé, 18,6 % des personnes éligibles ont reçu une première dose, et 8,9 % les deux nécessaires pour atteindre une immunité la plus complète possible avec les produits Pfizer, AstraZeneca, Spoutnik-V, ou encore Sinopharm. Le comité exécutif pour la vaccination a annoncé samedi que les personnes de 16 à 30 ans, inscrites sur la plateforme Covax avant le 14 février, seraient désormais appelées à prendre rendez-vous pour une première administration de Pfizer au cours des prochains jours. Le ministre Hamad Hassan a précisé que 42.000 personnes étaient concernées.

Le Liban a enregistré au cours des dernières 24 heures 2 décès et 66 nouveaux cas de coronavirus, dont 4 en provenance de l'étranger, selon le bilan quotidien publié lundi par le ministère de la Santé. Comme cela est généralement le cas les lundis, le nombre de contaminations journalières est moins élevé que le reste de la semaine, de nombreux laboratoires pour l'analyse...

commentaires (1)

Chacun peut observer que là où les populations sont le plus vaccinées, là les variants ressurgissent avec la plus grande virulence, Grande-Bretagne et Israël. Les pays qui n'ont rien fait pour combattre le virus ont parfois moins de décès que ceux qui ont ultra confinés. La France ou l'Italie ont autant de décès, en pourcentage de leur population, que le Brésil, et davantage même que la Suède ou les Pays-Bas qui n'ont pris aucunes mesures. À force de faire n'importe quoi pour se protéger d'un virus letal à 0.3%, nous risquons d'aggraver les choses. À moins que ce ne soit fait exprès. Comment conduire des peuples mieux que par la peur ?

Nicolas ZAHAR

09 h 10, le 29 juin 2021

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Commentaires (1)

  • Chacun peut observer que là où les populations sont le plus vaccinées, là les variants ressurgissent avec la plus grande virulence, Grande-Bretagne et Israël. Les pays qui n'ont rien fait pour combattre le virus ont parfois moins de décès que ceux qui ont ultra confinés. La France ou l'Italie ont autant de décès, en pourcentage de leur population, que le Brésil, et davantage même que la Suède ou les Pays-Bas qui n'ont pris aucunes mesures. À force de faire n'importe quoi pour se protéger d'un virus letal à 0.3%, nous risquons d'aggraver les choses. À moins que ce ne soit fait exprès. Comment conduire des peuples mieux que par la peur ?

    Nicolas ZAHAR

    09 h 10, le 29 juin 2021

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