Hier, une averse a couvert la terre à l’engloutir toute entière du fond de son ciel par ses éternels éclairs au plus profond de son sol, au point de la priver de son air jusqu’à l’étouffer tout clair.

Une atmosphère gelée a coupé son souffle pour la laisser souffrir dans l’agonie de son chair.

Au moment où vient de paraître la première lueur du jour d’un soleil triomphant et fière,

Qui a menacé l’hiver de mener son combat ailleurs et laisser la terre reprendre son haleine avant de dévorer son ciel par son feu le plus brûlant.

Un soleil radiant se levant à temps pour sauver le jour haletant et son dernier soupir expirant.

Plus forte la chaleur fut que le froid mordant et ses menaces inquiétantes pour qu’elle puisse disperser les nuages les plus denses aux tonnerres les plus grondants.

Plus puissant l’éclat fut que tous les grondements et les lamentations sinistres d’une nuit mourante au centre d’une bataille résistante jusqu’au dernier souffle gagnant pour qu’il puisse reprendre son champ languissant au lendemain triomphant.

Un beau jour vainqueur domina le terrain flétri par son rayonnement éblouissant pour réchauffer son âme ternie et lui inspirer vie.

La nature renait aux rayons éclatants regagnant son énergie et ses forces démolies.

À la lumière naissante un grand triomphe se lève grâce auquel les couleurs effacées par un crépuscule amer remplacent le gris cruel et remportent victoire à la terre trahie.

C’est la joie et le brouhaha de nouveau dans les parages menacés hier pour retrouver ce matin la monotonie regrettée et l’accueillir de pleine énergie.

La grande révolution du soir a trouvé sa fin à l’aube du jour pour ne pas durer bien longtemps dans les coulisses du noir au fond du silence sinistre, malgré toutes les provocations et les troubles imposés brusquement.

La sérénité est enfin retrouvée sur cette terre sainte héritée de nos ancêtres librement et fièrement, pour être célébrée glorieusement.

Un air paisible définitivement…

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