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Économie - FINANCE

Les pays du Golfe mettront au moins 10 ans pour mettre fin à leur dépendance au pétrole, selon Moody’s

Les pays du Golfe exportateurs de pétrole resteront fortement dépendants de la production d’hydrocarbures pendant au moins les dix prochaines années, les efforts pour diversifier leurs économies ayant fait des progrès limités depuis le choc pétrolier de 2014-2015, selon Moody’s.

La dépendance au secteur énergétique sera la « principale contrainte de crédit » pour les six pays formant le Conseil de coopération du Golfe (CCG), dit l’agence de notation dans un rapport publié hier. « Si les prix du pétrole s’établissent en moyenne à 55 dollars le baril (...), nous pensons que la production d’hydrocarbures restera le principal contributeur au produit intérieur brut (PIB) des pays du CCG, la principale source de recettes publiques et, par conséquent, le principal moteur de la solidité budgétaire au cours de la prochaine décennie au moins », indique l’agence.

Le pétrole et le gaz représentent plus de 20 % du PIB et au moins 50 % des recettes publiques de la plupart des pays du Golfe. Dans le même temps, les plans de lancement de nouveaux secteurs économiques se sont souvent chevauchés, ce qui a créé une concurrence entre les États intégrant le CCG et limité les possibilités de croissance.

Selon l’agence de notation, le contrat social entre les pays du CCG et les citoyens – emploi, éducation et soins de santé gratuits à vie en échange du consentement politique – limite la capacité à mettre en œuvre des réductions de dépenses ou à instaurer des taxes.

La croissance non pétrolière de la région est en effet subventionnée par des impôts directs très faibles, voire nuls, ajoute Moody’s, qui estime que des impôts plus larges sur le revenu, nécessaires pour réduire durablement la dépendance au pétrole, ne seront probablement mis en œuvre qu’à long terme.

Les pays du Golfe exportateurs de pétrole resteront fortement dépendants de la production d’hydrocarbures pendant au moins les dix prochaines années, les efforts pour diversifier leurs économies ayant fait des progrès limités depuis le choc pétrolier de 2014-2015, selon Moody’s.La dépendance au secteur énergétique sera la « principale contrainte de crédit » pour les six pays...

commentaires (1)

eux au moins s'y preparent !

Gaby SIOUFI

12 h 05, le 23 juin 2021

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Commentaires (1)

  • eux au moins s'y preparent !

    Gaby SIOUFI

    12 h 05, le 23 juin 2021

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