Le Bloc national (BN) a dénoncé hier le report à fin septembre, sous prétexte de pandémie, des élections partielles de huit nouveaux membres, sur un total de seize, à l’ordre des médecins, alors même que des élections ont été organisées sans problème aux ordres des médecins et des ingénieurs de Tripoli et du Liban-Nord.
Le parti a accablé « le groupe des partis au pouvoir », les accusant d’avoir repoussé cette date « parce qu’ils sont en perte d’influence et de crédibilité, même aux yeux des plus proches de leurs alliés ». En conséquence, le BN a réclamé du président de l’ordre des médecins de fixer « sans délai » la date des prochaines élections.
Ce dernier, après un premier rejet de la date qu’il avait fixé pour les élections (reportées l’an dernier en raison de la pandémie), a décidé de consulter, à ce sujet, le service contentieux du ministère de la Justice. Il attend la réponse de ce dernier pour se prononcer, de crainte de voir autrement les élections annulées.
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Ils ne laisseront aucune institution fonctionner. Les médecins devraient passer outre toutes les autorisations et continuer de fonctionner en les défiant et les obligeant à les aider ou alors bloquer les routes et leur déclarer la guerre en déclenchant une désobéissance civile dans tout le pays. Ils restent les seuls à bénéficier de la confiance des citoyens et ils les suivront les yeux fermés. Tout peut voler en éclats sans émouvoir le peuple sauf le secteur médical et sanitaire.
Sissi zayyat
12 h 26, le 15 juin 2021