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Économie - États-Unis

Panique et baisse des stocks de pétrole de 400 000 barils

Les réserves commerciales de pétrole brut aux États-Unis ont diminué pour la seconde semaine d’affilée, mais moins que prévu par les analystes, selon l’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA), hier. Les stocks de brut sont descendus de 400 000 barils, à 484,7 millions de barils (Mb) la semaine dernière, indique le rapport hebdomadaire de l’EIA, qui a été établi avant le piratage informatique qui a conduit à la fermeture de l’immense oléoduc de Colonial Pipeline.

Les analystes interrogés par Bloomberg avaient tablé sur une baisse médiane de 2,1 millions de barils. Les stocks d’essence ont légèrement augmenté de 400 000 barils alors que les analystes estimaient qu’ils seraient stables.

Déjà en hausse avant la diffusion du rapport, le baril de WTI progressait de 2 % à 66,58 dollars vers l’après-midi. La hausse était plutôt provoquée par le mouvement de panique des automobilistes dans certains États du sud-est du pays qui se ruaient sur les stations-service, craignant que la fermeture de l’oléoduc de Colonial Pipeline depuis six jours pose des problèmes de ravitaillement. Une douzaine d’États allant de la Floride à la Virginie avaient déclaré l’état d’urgence, renforçant le sentiment d’affolement des consommateurs qui se pressaient dans les stations-service, bidons à la main. Plus de la moitié des stations de la côte n’avaient plus d’essence.

Colonial Pipeline, qui transporte 45 % de l’essence, du diesel et du kérosène américain depuis les raffineries du golfe du Mexique vers la côte est américaine, a été victime vendredi soir d’un piratage informatique qui l’a forcée à fermer son système. Selon la police fédérale américaine, cette cyberattaque, qui a utilisé un rançongiciel, ou « ransomware », a été menée par le groupe criminel Darkside. Colonial Pipeline a rouvert progressivement des lignes latérales opérées manuellement mais pas encore son réseau principal, selon un communiqué diffusé mardi soir. « La situation va empirer avant de s’améliorer », Andy Lipow, président du cabinet de consultants de Lipow Oil Associates

L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) avait maintenu mardi ses prévisions de hausse de la demande mondiale de pétrole pour cette année. Le cartel table dans son rapport mensuel sur un rebond de la demande de brut en 2021 à hauteur de 6 millions de barils par jour, à 96,5 millions de barils par jour en moyenne. Il se dit plus « optimiste » pour le second semestre, au vu de « données positives sur les carburants aux États-Unis et l’accélération des programmes de vaccination dans de nombreuses régions ».

Les réserves commerciales de pétrole brut aux États-Unis ont diminué pour la seconde semaine d’affilée, mais moins que prévu par les analystes, selon l’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA), hier. Les stocks de brut sont descendus de 400 000 barils, à 484,7 millions de barils (Mb) la semaine dernière, indique le rapport hebdomadaire de l’EIA, qui a été...

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