Vingt-deux décès et 1.012 nouveaux cas en 24h

Au moment où la circulation de la pandémie semble ralentir, le Liban a enregistré 22 décès et 1.012 nouveaux cas de coronavirus durant les dernières 24 heures, selon le rapport publié mercredi soir par le ministère de la Santé. Ce bilan quotidien porte à 530.217 le nombre cumulé des cas enregistrés depuis février 2020, parmi lesquels figurent 7.390 décès et 473.112 guérisons. Parmi les cas toujours actifs, on dénombre 1.028 patients hospitalisés, dont 494 en soins intensifs. Le taux de propagation par rapport au nombre de tests effectués au cours des 14 derniers jours est de 9,5%.

Depuis mi-février, le Liban a réceptionné 469.170 doses du vaccin Pfizer/BioNTech, à raison d'une cargaison quasiment hebdomadaire de quelque 30.000 doses. Des vaccins produits par AstraZeneca/Oxford sont également arrivés, ainsi qu'un don de 50.000 doses du vaccin chinois Sinopharm. Le vaccin russe Spoutnik V est pour sa part importé par le secteur privé, mais certaines livraisons prévues se font toujours attendre.

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Pourquoi la vaccination privée au Liban n’est pas la panacée

En outre, les journalistes de plus de 30 ans sont désormais considérés prioritaires pour recevoir le vaccin AstraZeneca/Oxford. Si nombre d'entre eux ont déjà reçu une première injection, d'autres hésitent à franchir le pas en raison de quelques cas de thromboses enregistrés dans le monde après l'administration de ce vaccin. La ministre sortante de l'Information, Manale Abdel Samad, a encouragé mercredi les journalistes qui ne se sont toujours pas enregistrés sur la plateforme gouvernementale à envoyer leurs informations à l'adresse électronique suivante : info@ministryinfo.gov.lb. Ils doivent renseigner dans un tableau sous format Excel, et dans l'ordre suivant, leur prénom, nom, nom du père, date de naissance, numéro de carte de presse, numéro de téléphone, et indiquer le niveau de priorité de leur cas. La ministre a dans ce contexte précisé que jusqu'à ce jour, 7.600 journalistes se sont inscrits sur la plateforme électronique, et 6.800 ont déjà reçu un rendez-vous de vaccination. Mais 300 autres actuellement positifs au coronavirus devront patienter avant de recevoir leur injection. Mardi, le président de la commission parlementaire de la Santé, le député Assem Araji, a prévenu que "si environ 4 millions et demi de personnes ne sont pas enregistrées sur la plateforme (nationale de vaccination), nous n'aurons pas d'immunité collective".

Commentant la campagne en cours, le directeur de l'hôpital gouvernemental Rafic Hariri de Beyrouth, Firas Abiad, a mis en avant des signaux positifs. "Hier, deux ailes au sein de l'établissement étaient bondées. Celle dédiée à la vaccination anti-Covid, et cela est un bon indicateur, et celle des urgences pour les cas autres que le Covid, ce qui montre que les patients ne peuvent plus se permettre d'être soignés dans les hôpitaux privés", a constaté le médecin.

Le pays a été confiné lors des fêtes de Pâques catholique et orthodoxe, et un couvre-feu est en cours durant tout le mois de ramadan. Un nouveau confinement devrait également être imposé durant la fête du Fitr, qui doit marquer la fin du jeûne, à la mi-mai.