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Politique - Frontières maritimes

Bassil dément marchander avec les États-Unis pour une levée des sanctions

Bassil dément marchander avec les États-Unis pour une levée des sanctions

Le chef du CPL Gebran Bassil au cours d’une intervention télévisée, le 21 février dernier. Capture d’écran OTV

Le chef du Courant patriotique libre Gebran Bassil a catégoriquement démenti hier avoir tenté d’obtenir des États-Unis la levée des sanctions qui lui sont imposées, en échange de la non-signature par le chef de l’État Michel Aoun de l’amendement d’un décret élargissant la zone réclamée par le Liban dans le cadre des négociations sur la démarcation de la frontière maritime avec Israël.

« Au cours des deux derniers jours, des rumeurs et des déclarations dans la presse ont affirmé que l’ancien ministre Bassil marchandait avec les Américains la non-signature d(e l’amendement du) décret n° 6433 sur la frontière maritime et la levée des sanctions qui lui ont été imposées », a affirmé le bureau de presse du leader du CPL. Selon le communiqué, ces informations sont « des rumeurs et des mensonges ». « Si Gebran Bassil était quelqu’un qui marchandait la souveraineté nationale et les ressources des Libanais, ou s’il se soumettait aux pressions, aux menaces ou aux promesses, il ne se serait pas vu imposer en premier lieu des sanctions injustes. »

Le président Aoun a refusé, la semaine dernière, de signer un amendement au décret 6433 qui rajoute une revendication du Liban sur 1 430 km2 d’eaux territoriales, alors qu’il avait fait de cette affaire son cheval de bataille. Plusieurs analystes y avaient vu une tentative de négocier avec les États-Unis la levée des sanctions frappant son gendre Gebran Bassil depuis début novembre 2020, pour corruption, abus de pouvoir et soutien au Hezbollah.

Le refus du chef de l’État de signer l’amendement était en effet intervenu au moment où le sous-secrétaire d’État américain David Hale arrivait au Liban, et où les États-Unis avaient exprimé leur opposition à cette surenchère libanaise dans le dossier des négociations libano-israéliennes, organisées par l’ONU et qui se déroulent sous le parrainage de Washington.

Le chef du Courant patriotique libre Gebran Bassil a catégoriquement démenti hier avoir tenté d’obtenir des États-Unis la levée des sanctions qui lui sont imposées, en échange de la non-signature par le chef de l’État Michel Aoun de l’amendement d’un décret élargissant la zone réclamée par le Liban dans le cadre des négociations sur la démarcation de la frontière...

commentaires (6)

Bassil vendrait son âme au diable ( le Hezbollah ) pour devenir président de la république

Eleni Caridopoulou

20 h 27, le 20 avril 2021

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Commentaires (6)

  • Bassil vendrait son âme au diable ( le Hezbollah ) pour devenir président de la république

    Eleni Caridopoulou

    20 h 27, le 20 avril 2021

  • Ce bouffon est nié, il a inventé cette rumeur de toutes pièces pour se remettre en selle alors qu’il est déjà éliminé de l’échiquier politique depuis que Saad Hariri a démissionné. L’Amérique est sa Grandeur ne va quand même pas s’abaisser à négocier avec ça. Il s’est cru le centre de l’univers, et il se retrouve au centre de nulle part à chercher sa raison d’être. ?

    Le Point du Jour.

    19 h 02, le 20 avril 2021

  • Bassil marchander la souveraineté nationale ? Qui répand de telles calomnies ? Bassil n'a jamais marchandé quoi que ce soit: c'est gratuitement qu'il a offert la souveraineté nationale au Hezbollah!

    Yves Prevost

    18 h 13, le 20 avril 2021

  • il n'a rien à marchander, ce Monsieur..Tout d'abord il ne represente plus personne, d' autre part, les sanctions sont gravées dans la pierre, et nul ne peux plus les lever... Il faut qu'il le comprenne... et qu'il disparaisse de la scène politique au plus vite !

    LeRougeEtLeNoir

    11 h 48, le 20 avril 2021

  • Si Gebran Bassil était quelqu’un qui marchandait la souveraineté nationale et les ressources des Libanais, ou s’il se soumettait aux pressions, aux menaces ou aux promesses, il ne se serait pas vu imposer en premier lieu des sanctions injustes. » Je dirais s’il ne le faisait pas, et ne l’avait pas fait il n’aurait jamais été ministre ni même quelqu’un dont on évoque le nom tellement insignifiant et vil. La preuve l’état de délabrement du pays dans lequel ils l’ont mis juste pour exister. C’est valable pour Aoun et tout son entourage.

    Sissi zayyat

    11 h 05, le 20 avril 2021

  • "... Si Gebran Bassil était quelqu’un qui marchandait la souveraineté nationale et les ressources des Libanais, ou s’il se soumettait aux pressions, aux menaces ou aux promesses, il ne se serait pas vu imposer en premier lieu des sanctions injustes. ..." - attitude très zéroïque...

    Gros Gnon

    06 h 54, le 20 avril 2021

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