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Économie - Inflation

Au Liban, les prix à la consommation démarrent l’année verticalement

Au Liban, les prix à la consommation démarrent l’année verticalement

Les prix de l’ameublement demeurent dans le trio de tête de l’inflation en janvier et février derniers, alors que de nombreux propriétaires n’ont toujours pas terminé la reconstruction de leur habitation suite à la double explosion du 4 août dernier. Photo J.R.B.

Les indices des prix à la consommation (IPC) pour janvier et février derniers, calculés par l’Administration centrale de la statistique (ACS), ont poursuivi leur hausse, un an et demi après le début d'une crise économique et financière sans précédent au Liban. Ainsi, l’indice mensuel des prix à la consommation en janvier a augmenté de 147,55 % en glissement annuel et de 2,84 % par rapport à décembre dernier (évalué à 145,84 % en glissement annuel), tandis que l’indice de février s’est haussé de 155,4 % par rapport à février 2020 et de 4,59 % en rythme mensuel. Des chiffres qui poursuivent leur envol après avoir explosé les compteurs des sept dernières années en 2020 en atteignant un taux de 84,9 %, alors que l’inflation était évaluée à 2,9 % en 2019 et n’avait jamais été au-delà des 6 % depuis 2013. La base (100) considérée est celle de décembre 2013.

Plus 600 % dans la restauration

En rythme annuel, les trios de tête des prix les plus élevés en janvier et février derniers se ressemblent. Lors du premier mois de l’année, ce sont les prix de l’ameublement qui ont le plus augmenté (627,16 %), suivis des tarifs des restaurants et des hôtels (600,58 %), et des vêtements et chaussures (597,23 %), tandis qu’au mois suivant, les restaurants et les hôtels sont passés en tête avec une augmentation de 618,02 %, suivis par les vêtements et chaussures (611,85 %), et les prix de l’ameublement (609,38 %). De l’ameublement toujours nécessaire dans les quartiers voisins du port de Beyrouth, alors que leurs habitants poursuivent la reconstruction de leurs logements après la double explosion du 4 août dernier. Une reconstruction qui est décélérée par les restrictions bancaires.

Les prix de l’alimentation et des boissons non alcoolisées ont augmenté de 395,28 % en janvier et de 417,07 % en février, tous en glissement annuel. Ces prix marquent en février leur seconde plus grosse augmentation en glissement mensuel avec 9,18 %, suivant les tarifs des moyens de communication (9,91 %) et précédant ceux de l’eau, de l’électricité et des carburants (8,15 %). Entre autres données, et toujours en glissement annuel, les coûts du transport ont augmenté de 214,79 % en janvier et de 228,95 % en février, et ceux des boissons alcoolisées et du tabac ont haussé de 375,98 % en janvier et de 388,14 % en février. Enfin, les tarifs liés à l’éducation font partie de ceux qui ont le moins augmenté avec 10,27 % en janvier et 10,25 % en février.

Enfin, les prix en glissement mensuel ont augmenté sur les deux premiers mois de l’année dans tous les mohafazats, mais selon un classement différent. En janvier, c’est dans la région de Nabatiyé que l’ACS enregistre la plus grande hausse par rapport à décembre dernier avec (3,9 %), suivie du Mont-Liban (2,95 %), de la Békaa (2,77 %), du Liban-Sud (2,74 %), de Beyrouth (2,55 %) et du Liban-Nord (2,45 %). En février, le Liban-Nord repasse devant avec 6,58 %, suivi de près par Nabatiyé (6,02 %), puis le Liban-Sud (4,94 %), la Békaa (4,46 %), le Mont-Liban (4,05 %) et, enfin, Beyrouth (2,75 %). L’augmentation plus abrupte des prix à la consommation en février est intervenue lorsqu’à la moitié de ce mois, la livre libanaise a commencé à dévisser à nouveau, dépassant les 9 650 livres pour un dollar sur le marché noir, après avoir stagné autour des 9 000 livres le dollar depuis le début de l’année. Des taux toujours plus élevés que la parité officielle entre la monnaie nationale et le billet vert, encore ancrée à 1 507,5 livres le dollar malgré son caractère de plus en plus théorique.

Les indices des prix à la consommation (IPC) pour janvier et février derniers, calculés par l’Administration centrale de la statistique (ACS), ont poursuivi leur hausse, un an et demi après le début d'une crise économique et financière sans précédent au Liban. Ainsi, l’indice mensuel des prix à la consommation en janvier a augmenté de 147,55 % en glissement annuel et de 2,84 % par...

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CETTE COMBINE DE LA BDL ET DES BANQUES D,OBLIGER LES DEPOSANTS EN DOLLARS DE RETIRER LA MINCE SOMME MENSUELLE QU,ILS LEUR PERMETTENT A 3200 OU 3500 L.L. POUR UN DOLLAR LORSQUE SUR LE MARCHE CA VARIE ENTRE 13000 A 15000 EST UN ACTE DE PIRATERIE QUI AFFAME LES GENS DONT ON VOLE, MALGRE EUX, LEURS DEPOTS. ON N,A PAS VU LA JUSTICE S,EN EMOUVOIR. DANS QUELQUES MOIS QUAND LEURS DEPOTS EN DOLLARS SERONT EPUISES, PAR VOUS LES VOLEURS, ILS REJOINDRONT LES MENDIANTS DES DEPOTS EN L.L. DEJA AFFAMES. LE PAYS EST GOUVERNE PAR DES PREDATEURS DE DIVERSES ECHELLES. ON LE REDUIT A UNE COURS DES MIRACLES AVEC SES MISERABLES MENDIANTS.

LA LIBRE EXPRESSION

15 h 17, le 11 avril 2021

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Commentaires (1)

  • CETTE COMBINE DE LA BDL ET DES BANQUES D,OBLIGER LES DEPOSANTS EN DOLLARS DE RETIRER LA MINCE SOMME MENSUELLE QU,ILS LEUR PERMETTENT A 3200 OU 3500 L.L. POUR UN DOLLAR LORSQUE SUR LE MARCHE CA VARIE ENTRE 13000 A 15000 EST UN ACTE DE PIRATERIE QUI AFFAME LES GENS DONT ON VOLE, MALGRE EUX, LEURS DEPOTS. ON N,A PAS VU LA JUSTICE S,EN EMOUVOIR. DANS QUELQUES MOIS QUAND LEURS DEPOTS EN DOLLARS SERONT EPUISES, PAR VOUS LES VOLEURS, ILS REJOINDRONT LES MENDIANTS DES DEPOTS EN L.L. DEJA AFFAMES. LE PAYS EST GOUVERNE PAR DES PREDATEURS DE DIVERSES ECHELLES. ON LE REDUIT A UNE COURS DES MIRACLES AVEC SES MISERABLES MENDIANTS.

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