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Les FL à partir du siège du Conseil supérieur chiite : La présence des armes illégitimes "affaiblit" l'Etat


Les FL à partir du siège du Conseil supérieur chiite : La présence des armes illégitimes

Le président du Conseil supérieur chiite, le cheikh Ali el-Khatib (au centre sur la photo), recevant une délégation des Forces libanaises, le 30 mars 2021. Photo ANI

Les Forces libanaises, via leur député Antoine Habchi (Baalbeck-Hermel), ont estimé mardi, à l'issue d'une réunion au Conseil supérieur chiite dans la banlieue sud de Beyrouth, que la présence des armes illégitimes "affaiblit" l'Etat libanais, et que "l'implication dans les problèmes des autres" pays est l'une des causes de la crise multiple que traverse actuellement le pays. 

M. Habchi visait de manière claire le Hezbollah, dont la banlieue sud est un fief, qui est la seule milice encore armée du pays et qui s'est impliqué dans le conflit syrien aux côtés du régime de Bachar el-Assad. 

La visite de cette délégation de cadres des FL au cheikh Ali el-Khatib, chef du Conseil supérieur chiite, a eu lieu dans le cadre des contacts du parti de Samir Geagea avec des représentants spirituels libanais, a précisé à l'issue de la réunion le député Antoine Habchi. Il a souligné que les crises que traverse actuellement le Liban nécessite une "grande solidarité" entre toutes les parties.

Le parlementaire a encore affirmé que pour "construire le Liban, il faut un Etat fort, qui protège toute sa population, et cela ne peut avoir lieu si la violence et les armes ne sont pas uniquement aux mains des forces armées libanaises". Ce "monopole" des armes donne à la troupe "la capacité de protéger tous les Libanais ainsi que le pays contre toute attaque, qu'elle provienne de l'ennemi israélien ou de tout autre endroit", a-t-il déclaré. Et d'insister sur le fait que la présence d'armes en dehors des institutions sécuritaires et les décisions prises hors du cadre des institutions sécuritaires "affaiblissent" l'Etat. M. Habchi a encore souligné l'importance de la neutralité dans le cadre de la construction de l'Etat, rappelant l'initiative lancée par le patriarche maronite, Mgr Béchara Raï, à ce sujet. "Les crises dont nous souffrons aujourd'hui sont le résultat de notre éloignement des principes fondateurs du Liban comme la neutralité et notre implication dans les problèmes des autres", a-t-il ajouté. ​

De son côté, le cheikh Khatib a affirmé que "toutes les composantes de la communauté chiite" au Liban étaient "contre une guerre civile ou confessionnelle". "Nous nous sommes engagés à ce que les armes (du parti, ndlr) ne soient jamais utilisées à l'intérieur du pays", a assuré le religieux, qui a estimé que la "résistance" à laquelle appartient le parti chiite est "due à l'occupation israélienne et la faiblesse de l'État". Il a ajouté qu'il n'était, selon lui, pas possible de résoudre les crises que traverse le pays en consacrant le concept de neutralité, étant donné "les menaces et violations quotidiennes" de l'État hébreu au Liban.

Les Forces libanaises, via leur député Antoine Habchi (Baalbeck-Hermel), ont estimé mardi, à l'issue d'une réunion au Conseil supérieur chiite dans la banlieue sud de Beyrouth, que la présence des armes illégitimes "affaiblit" l'Etat libanais, et que "l'implication dans les problèmes des autres" pays est l'une des causes de la crise multiple que traverse actuellement le pays. M....