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Économie - Justice

Le PDG de la SGBL dans le viseur de Ghada Aoun

Le PDG de la SGBL dans le viseur de Ghada Aoun

Le PDG de la SGBL, Antoun Sehnaoui. Photo D.R.

L’Agence nationale d’information a rapporté hier soir que le PDG de la SGBL, Antoun Sehnaoui, était visé par un mandat de « perquisition et d’enquête » délivré par la procureure générale près la cour d’appel du Mont-Liban, Ghada Aoun. La très brève dépêche n’a pas donné de détails sur le dossier, se bornant à évoquer une « plainte visant le gouverneur de la Banque du Liban (Riad Salamé), ainsi que des banques et des agents de change ». Contactée, la SGBL n’a pas officiellement communiqué sur le sujet.

Selon une source proche du dossier, cet « avis de recherche » a été émis car l’intéressé, convoqué par la procureure pour une audience jeudi, ne s’y est pas présenté. Antoun Sehnaoui devait être entendu en tant que « témoin » et aurait été notifié la veille de l’audience. À l’étranger et ne pouvant se rendre à la convocation, il aurait alors dépêché le jour même ses représentants légaux devant la procureure pour signifier son absence et en donner la raison. Une demande de récusation de la juge pour plusieurs motifs aurait en outre été présentée par les conseils du PDG, qui considèrent par ailleurs la convocation irrégulière au niveau de la forme en raison du délai trop court accordé. La demande a été rejetée par l’intéressée dans la foulée. Karim Khoury, cadre dirigeant de la SGBL et chargé du département trésorerie de la banque, auditionné à plusieurs reprises dans le cadre de cette même affaire, était également convoqué en tant que témoin et ne s’est pas non plus rendu à l’audience pour des raisons médicales.

Selon la source proche du dossier, l’affaire remonte au mois de mai, période à laquelle le procureur financier Ali Ibrahim avait arrêté puis relâché le directeur des opérations monétaires à la Banque centrale, Mazen Hamdane, et plusieurs dizaines de changeurs, agréés et illégaux, dont certains étaient membres ou hauts placés dans le syndicat de change. Ces derniers étaient alors accusés de ne pas respecter la circulaire n° 553 de la BDL (datant du 27 avril 2020) qui plafonnait le taux du marché secondaire à 3 200 livres (le taux oscillant à l’époque entre 4 000 et 4 500 livres libanaises pour un dollar sur le marché parallèle). Karim Khoury avait également été auditionné, puis libéré, après avoir été retenu une nuit sans mandat par les autorités – cette dernière précision a été apportée par la source proche du dossier. En août, le juge d’instruction de Beyrouth avait finalement prononcé un non-lieu mais l’affaire a été relancée devant la juridiction du Mont-Liban cette fois, où officie Ghada Aoun.

L’affaire devenue celle des « dollars subventionnés par la BDL » – référence aux dollars que la Banque centrale vendait aux agents de change à un taux inférieur à celui du marché parallèle et ne pouvant être échangé contre des livres qu’à certaines conditions – a depuis connu plusieurs développements, dont ce dernier épisode.

L’Agence nationale d’information a rapporté hier soir que le PDG de la SGBL, Antoun Sehnaoui, était visé par un mandat de « perquisition et d’enquête » délivré par la procureure générale près la cour d’appel du Mont-Liban, Ghada Aoun. La très brève dépêche n’a pas donné de détails sur le dossier, se bornant à évoquer une « plainte visant le gouverneur...

commentaires (1)

TOUS des wealers-dealers....dommage pour nous et le systeme bancaire au Liban actuellement !

Marie Claude

08 h 58, le 20 mars 2021

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Commentaires (1)

  • TOUS des wealers-dealers....dommage pour nous et le systeme bancaire au Liban actuellement !

    Marie Claude

    08 h 58, le 20 mars 2021

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