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Dernières Infos - Coronavirus au Liban/Vaccins

Araji annonce que la population pourra s'inscrire sur une plateforme électronique


Le député et président de la commission parlementaire de la Santé, Assem Araji. Photo d'archives Ani

Le président de la commission parlementaire de la Santé, Assem Araji, a annoncé jeudi qu'avec l'arrivée prochaine des vaccins contre le Covid-19, le ministère de la Santé allait prochainement mettre en place une plateforme pour que les personnes souhaitant se faire vacciner s'y inscrivent.

"Chaque société voulant faire vacciner ses employés devra passer par la plateforme mise en place", a-t-il précisé à la chaîne locale LBCI. L'inscription se fera soit par téléphone soit en appelant un centre Covid-19. Le député a encouragé "tous les Libanais à se faire vacciner car en l'absence d'immunité de groupe, nous ne parviendrons pas à maîtriser la pandémie". "Nous sommes les premiers au monde à avoir voté une loi d'urgence comprenant l'ensemble des vaccins", s'est félicité Assem Araji.

Il a indiqué qu'entre le contrat passé avec Pfizer, la plateforme Covax (2.500.000 vaccins) et les négociations en cours avec Astra Zeneca, le Liban pourrait importer au total près de six millions de doses de vaccins. "On pourra vacciner à peu près trois millions de Libanais", a-t-il dit, expliquant que "les études préconisent qu'au moins 80% de la population doit être vaccinée afin de pouvoir parvenir à l'immunité de groupe. Ainsi, les ressortissants de toute nationalité présents au Liban recevront le vaccin, a-t-il précisé, alors que certains cadres du Courant patriotique libre avaient appelé cette semaine à vacciner exclusivement les Libanais.

Selon lui, un premier lot de 250.000 doses du vaccin de Pfizer-BionTech arriveront la première semaine de février, puis 300.000 autres en juin et 600.000 doses supplémentaires en fin d'année. Il a ajouté qu'outre les négociations avec Astra Zeneca, d'autres pourparlers étaient en cours avec Sinovac et Johnson and Johnson. Le personnel soignant étant le plus exposé, sera prioritaire, suivi par les plus de 75 ans, puis les personnes âgées de 65 à 74 ans, puis celles âgées de 54 à 65 ans, puis les populations au dessus de 18 ans. En-dessous de 16 ans, une autorisation parentale sera requise.

La Banque mondiale avait pour sa part annoncé dans la matinée qu'elle allait financer la distribution de vaccins au Liban d'ici février, première opération du genre financée par l'institution internationale. Le financement de 34 millions de dollars fournira des vaccins à plus de 2 millions de personnes.

Les autorités libanaises ont décidé jeudi de renouveler le bouclage total du pays jusqu'au 8 février en raison de la hausse alarmante de la propagation du coronavirus dans le pays, et demandé aux forces de sécurité de se montrer très fermes dans l'application de cette décision. Afin d'enrayer une propagation de la pandémie devenue incontrôlable après les fêtes de fin d'année, les autorités avaient déjà annoncé un bouclage strict du Liban du 14 au 25 janvier. Durant cette dizaine de jours, un couvre-feu était instauré 24h/24 et l’état d'urgence sanitaire décrété. Ces mesures sont maintenues et prolongées.

Le pays, qui compte six millions d'habitants, a recensé officiellement 264.467 cas, dont 2.084 décès, depuis le début de l'épidémie.

Le président de la commission parlementaire de la Santé, Assem Araji, a annoncé jeudi qu'avec l'arrivée prochaine des vaccins contre le Covid-19, le ministère de la Santé allait prochainement mettre en place une plateforme pour que les personnes souhaitant se faire vacciner s'y inscrivent."Chaque société voulant faire vacciner ses employés devra passer par la plateforme mise en place",...