« L’amour ne disparaît jamais
La mort n’est rien
Je suis seulement passé dans la pièce d’à côté. »
(Saint Augustin, poème face à la mort)
Papa, je m’inspire du livre Lettre au père de Kafka (1919) ainsi que du poème de saint Augustin pour t’écrire ce petit message. Tu ne pourras certainement pas le lire en personne, assis dans ton bureau vêtu de ton beau costume, mais j’espère que tu me regardes l’écrire de l’au-delà.
Par ta gentillesse inestimable, ton honnêteté incomparable et ta noblesse d’esprit, tu as su te démarquer en tant que père, frère, beau-frère, oncle, ami, camarade, ancien avocat et notaire. Grâce à ton caractère altruiste et adroit et ta pensée bienveillante, tu as toujours été présent et prêt à aider tes prochains, même ceux que tu ne côtoyais pas nécessairement au quotidien. Résilient, bienveillant et chaleureux comme tu l’étais, tu nous as aidées à surmonter, maman, Josette et moi, tous les obstacles que nous avons rencontrés. Digne de confiance, tu as été le confident de plusieurs personnes, moi, ta fille, étant la première.
Papa, tu es parti pour d’autres cieux plus cléments où ton âme de juste reposera à l’ombre du Tout-Puissant.
« Continuez à rire de ce qui nous faisait rire,
Souriez, pensez à moi, priez pour moi,
Que mon nom soit prononcé à la maison comme il a toujours été. »
(Saint Augustin)
« Pourquoi serais-je hors de vos pensées simplement parce que je suis hors de votre vue ? » Je te promets, papa, que tu ne le seras jamais. Je ne te décevrai pas. Tu me manques déjà.
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