Ministres, députés et gouverneurs
Usurpateurs, menteurs et voleurs,
Sans foi ni loi, tous vendeurs
Pour trôner sur cette chaise de malheur.
En sauterelles ils ont tout rasé ;
Sans oublier aux fourmis un grain de blé,
Nous laissant leurs nauséabonds déchets
De tous les microbes et virus infectés.
Les Libanais sont devenus des fourmis,
Un pain, un fruit, un légume épient
Pour nourrir leurs grands et petits
Ou à la recherche d’un gîte pour la nuit.
Pour ces bêtes sauvages, nous sommes des gibiers
Qu’ils ont chassés et vite avalés,
Croyant qu’ils peuvent les digérer,
Mais leurs proies vont leurs intestins déchirer.
Au Yémen, le marché des ânes a repris,
Leur nombre est insuffisant pour le pays,
Le Liban peut leur en offrir des copies,
D’autant qu’il est riche en abrutis.
Devenus ânes, nous le méritons
D’avoir laissé ces avortons,
Sans les avoir ramassés et jetés dans un wagon,
Tous, vers un camp de concentration.
Ces voleurs méritent le feu de l’enfer
Où les attend leur frère Lucifer
Pour les entasser dans une cage en fer
Et les faire griller avec leurs os et leurs chairs.
Sur leurs dales tombales, nous écrirons :
Crachez, crachez, passants sur ces gloutons
Qui ont sucé notre sang et détruit nos maisons,
Pour l’éternité des tueurs d’enfants resteront.
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