Rechercher
Rechercher

Économie - Restrictions bancaires

La sécurité alimentaire en danger, met en garde le syndicat des importateurs

Le président du syndicat des importateurs de produits alimentaires au Liban, Hani Bohsali, a une nouvelle fois mis en garde contre les restrictions imposées par les banques sur les retraits en livres libanaises, mettant en avant le « danger » qu’elle faisait peser sur la sécurité alimentaire si elles étaient maintenues, sur fond de crise et de dépréciation de la monnaie.

« Selon une étude réalisée par le syndicat, les importations de produits alimentaires seront prochainement réduites de moitié », à cause de l’abaissement des plafonds des retraits bancaires en livres, a-t-il précisé dans un communiqué publié hier, soit trois semaines après avoir soulevé cette question une première fois. « Les banques nous empêchent aujourd’hui d’accéder à la totalité des montants que les épiceries et les supermarchés nous transfèrent par virement pour l’achat des produits alimentaires », en indiquant que 50 % des achats en supermarchés sont payés par carte bancaire. Il y a un mois, le président du syndicat des propriétaires de supermarchés, Nabil Fahed, avait estimé dans nos colonnes que cette proportion variait entre « 15 % à 50 % suivant les régions et les enseignes ». « Si cette situation perdure, les importateurs perdront par conséquent la moitié de leur pouvoir d’achat et donc importeront la moitié des quantités […], ce qui met en péril la sécurité alimentaire des Libanais », insiste Hani Bohsali.

Les restrictions sur les retraits en livres évoquées par les importateurs ont été mises en place par le secteur bancaire en réaction à une mesure adoptée en octobre par la Banque du Liban pour tenter de rapatrier une partie de la masse monétaire en circulation. Une partie de ces limitations semblent toujours appliquées, malgré certains aménagements annoncés depuis octobre.


Le président du syndicat des importateurs de produits alimentaires au Liban, Hani Bohsali, a une nouvelle fois mis en garde contre les restrictions imposées par les banques sur les retraits en livres libanaises, mettant en avant le « danger » qu’elle faisait peser sur la sécurité alimentaire si elles étaient maintenues, sur fond de crise et de dépréciation de la...

commentaires (2)

Pensez-vous que ces gens au pouvoir se soucient de la famine du peuple alors qu’ils font de tout pour le dépouiller et en bonus le tuer avec des incendies et explosions de tout genre pour l’éliminer? On croit rêver. Il ne se passe pas un jour sans qu’une décision vienne lui retirer un peu plus les moyens indispensables pour sa survie. Hier c’était son argent et ses économies. Maintenant ce sont les produits alimentaires , des médicaments et des produits de premières nécessités, demain la privation du courant électrique ensuite la coupure d’eau. On se demande ce qu’il faut de plus à ce peuple pour qu’il se rebelle et qu’il s’unisse pour mettre ces pourris hors d’état de nuire et sauver leur pays de leurs crocs et griffes.

Sissi zayyat

13 h 05, le 02 décembre 2020

Tous les commentaires

Commentaires (2)

  • Pensez-vous que ces gens au pouvoir se soucient de la famine du peuple alors qu’ils font de tout pour le dépouiller et en bonus le tuer avec des incendies et explosions de tout genre pour l’éliminer? On croit rêver. Il ne se passe pas un jour sans qu’une décision vienne lui retirer un peu plus les moyens indispensables pour sa survie. Hier c’était son argent et ses économies. Maintenant ce sont les produits alimentaires , des médicaments et des produits de premières nécessités, demain la privation du courant électrique ensuite la coupure d’eau. On se demande ce qu’il faut de plus à ce peuple pour qu’il se rebelle et qu’il s’unisse pour mettre ces pourris hors d’état de nuire et sauver leur pays de leurs crocs et griffes.

    Sissi zayyat

    13 h 05, le 02 décembre 2020

  • Pour "rapatrier" une partie de la masse monétaire, il faudrait convaincre les ex-déposants de refaire confiance aux banques (ha ha ha) et de leur remettre tout le cash détenu à domicile. Or, pour cela, il faudrait que les banques regagnent cette confiance (ha ha ha), par exemple en levant leurs restrictions sur les retraits. Cherchez l’erreur...

    Gros Gnon

    04 h 51, le 02 décembre 2020

Retour en haut