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Nos Lecteurs ont la Parole

Monsieur le Ministre de la Santé, laissez les Libanais aller au travail

Pourquoi s’acharne-t-on depuis plusieurs mois à dramatiser le problème du coronavirus ? Pourquoi accuse-t-on les Libanais de passer outre aux directives préventives contre la maladie ?

Si la maladie évolue, et si le nombre de malades va en crescendo, on accuse le Libanais de ne pas porter le masque et de ne pas appliquer la distanciation (à moins d’un ou deux mètres), de ne pas se laver les mains ou de ne pas les aseptiser maintes fois par jour.

Le gouvernement et le ministre de la Santé en premier auraient mille fois raison. Mais ils sont en train de condamner la plupart des Libanais à la mort lente, à la famine, en les gardant à domicile et en détruisant l’économie du pays. Déjà, cette dernière est effondrée à cause de la mafia de certains députés et de certains anciens ministres. Et l’effondrement est majoré encore davantage par l’explosion au port de la capitale. Messieurs les membres du comité sanitaire qui soutiennent le confinement, ayez pitié des gens que vous avez obligés à se confiner en éliminant leur gagne-pain quotidien. Entre 1,6 % de mort au Liban par coronavirus et 55 % des Libanais qui meurent de faim, nous préférons nous occuper en premier lieu du second cas. Entre deux fléaux il faut s’occuper du plus dramatique, car nous ne pouvons pas nous occuper profondément des 1,6 % qui meurent du coronavirus, en abondonnant à leur sort 55 % qui meurent de faim.Heureusement, les microbes qui nous entourent et qui jonchent les routes augmentent l’immunité dans notre organisme. Il faut les persuader – aux gens du comité sanitaire de soutien contre le coronavirus– que jamais, oui, jamais, ils n’arriveront, ni maintenant ni dans le futur, à éliminer complètement le coronavirus du Liban, surtout pas en appliquant le confinement ou en rendant obligatoire le port du masque. Nous pouvons peut-être leur conseiller de suivre strictement le traitement préventif : port du masque, respect de la distanciation, lavement des mains plusieurs fois par jour, avec asepsie des objets par des gels hydroalcooliques, majoration de l’amende en cas d’absence du masque jusqu’à 150 000 livres libanaises, traitement les immunodéprimés : les diabétiques, les morphinomanes, les sidéens, les cancéreux subissant la chimiothérapie qui diminue l’immunité, les greffés du rein et du foie, ceux qui prennent des antibiotiques ou de la cortisone pendant de longs mois, ou ceux à plastie des artères du cœur, et les personnes dépassant les 65 ans. Nous pouvons leur conseiller de prendre des vitamines C et D, du sélénium et du zinc qui majorent l’immunité déjà effondrée. Mais, de grâce ! Ne confinez jamais les Libanais ; laissez-les travailler, car 55 % d’entre eux meurent à petit feu de faim. De plus, le ministre de la Santé doit réduire le prix des vitamines qui a quintuplé depuis quelques mois et qui avoisine, dans certains cas, les 80 000 livres libanaises.

Monsieur le Ministre de la Santé! Vous ne pouvez jamais – je dis bien jamais –, malgré votre bonne volonté, arrêter l’évolution du coronavirus au Liban, ou l’éliminer en confinant les personnes. Permettez aux citoyens d’aller au travail, sinon vous aurez sur votre conscience la mort par la faim de milliers de personnes. Heureusement, nous vivons, « cousins – cousines », avec les microbes, grâce aux poubelles jetées à ciel ouvert sur les routes ; ils nous permettent d’acquérir une immunité satisfaisante contre le coronavirus. Grâce à eux, 1,6 % seulement des personnes à coronavirus meurent de leur maladie, contre 3 % en France, et 10 % en Italie, car les Européens sont plus propres que nous.

Monsieur ! Encore une fois, vous ne pourrez jamais enrayer ou diminuer les cas de coronavirus par confinement. Permettez aux Libanais d’aller à leur travail, et occupez-vous du traitement préventif comme nous l’avons signalé plus haut afin de prévenir la maladie à coronavirus.

Dernièrement, en France, on a remarqué que ceux atteints de coronavirus grave à pronostic vital critique ont un taux de vitamine D effondré.

Donc, il suffit d’avoir un taux de vitamine D normal pour réduire le taux de mortalité au Liban par coronavirus de 1,6 % à un chiffre au-dessous de 1 %.


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Pourquoi s’acharne-t-on depuis plusieurs mois à dramatiser le problème du coronavirus ? Pourquoi accuse-t-on les Libanais de passer outre aux directives préventives contre la maladie ? Si la maladie évolue, et si le nombre de malades va en crescendo, on accuse le Libanais de ne pas porter le masque et de ne pas appliquer la distanciation (à moins d’un ou deux mètres), de ne pas se laver...

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