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Société - Intempéries

Inondations, embouteillages, effondrement : il a suffi qu’il pleuve...

« La faute est au manque de civisme des Libanais, qui continuent de jeter leurs déchets par la portière de leurs véhicules », accuse le ministre sortant des TP.

Inondations, embouteillages, effondrement : il a suffi qu’il pleuve...

Une voiture longeant le port plonge dans une flaque d’eau à grande vitesse, soulevant des gerbes des deux côtés du véhicule. Photo Hussam Shbaro

Des orages marqués par de violentes bourrasques et de fortes averses se sont abattus dans la nuit de mardi et hier sur le Liban et ont provoqué, comme chaque année au début de la saison des pluies, d’importantes inondations à travers le territoire, de gros embouteillages sur les axes routiers, des accidents de voitures et des pannes d’électricité.

Se voulant rassurant, le ministère des Travaux publics a annoncé avoir « entamé le nettoyage des égouts et conduites d’eau le long des routes internationales dont il a la responsabilité », ajoutant que « les routes intérieures relèvent de la responsabilité des municipalités », et rejetant sur le manque de civisme des Libanais l’obstruction des canalisations sur les axes routiers. Le ministère a essayé de retirer un maximum de déchets bloquant les conduites d’eau, « mais le problème persiste au niveau des gens qui continuent de jeter leurs déchets par la portière de leurs véhicules » le long des routes, a accusé le ministre.

Le ministre sortant Michel Najjar a donné pour sa part ses instructions pour qu’une attention particulière soit accordée à certaines « zones rouges » du pays, réputées pour être rapidement inondées en cas de pluie, notamment le long de la côte nord du Metn, autour des localités de Nahr el-Mott, Zalka, Antélias, Dbayé et Nahr el-Kalb, ainsi que le long du fleuve Ghadir, dans la banlieue sud et dans le tunnel menant de l’autoroute sud vers l’Aéroport international de Beyrouth.


L’autoroute partiellement inondée près de l’aéroport de Beyrouth. Photo ANI


Les Forces de sécurité intérieure (FSI) ont pour leur part appelé à la prudence les habitants des quartiers de Beyrouth, sinistrés par la double explosion du 4 août, mettant en garde contre l’effondrement de bâtiments sous l’effet des pluies et des bourrasques.

De fait, ces premières grandes pluies de la saison ont inondé hier plusieurs routes du pays, provoquant de nombreux embouteillages. Selon le Centre de contrôle du trafic routier (TMC), des problèmes de circulation ont été rapportés au sud de Beyrouth, au niveau de la Cité sportive en direction du tunnel Salim Salam, de grandes flaques d’eau recouvrant notamment le pont Cola, axe reliant la capitale au sud du pays.

Des accidents de la route ont également été signalés mercredi, sans toutefois faire de victimes. C’est le cas sur l’autoroute Émile Lahoud qui mène vers la route de Damas, où un télescopage entre cinq voitures a sérieusement perturbé la circulation.

Un immeuble s’effondre à Medawar

De leur côté, les FSI ont appelé à la prudence les personnes habitant dans les quartiers de Beyrouth dévastés par la double explosion du 4 août. « Les citoyens se trouvant dans les zones sinistrées sont appelés à ne pas se déplacer à proximité des bâtiments menaçant de s’effondrer et à ne pas garer leurs voitures près de panneaux publicitaires ou sous les arbres », ont exhorté les FSI dans un communiqué. Elles ont encore appelé les habitants à « prendre toutes les mesures de protection nécessaires face aux vents violents » attendus.

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De fait, un vieil immeuble inhabité et insalubre s’est effondré en cours d’après-midi à Beyrouth dans le quartier de Medawar, des suites de vents violents, sans faire de victimes.Les orages ont par ailleurs balayé l’ensemble du pays, laissant derrière eux le spectacle habituel de rues noyées et de terrains vagues boueux, et provoquant des pannes de courant. Pour aujourd’hui, la météo annonce une persistance du mauvais temps, avec des éclaircies à partir de l’après-midi.


Des orages marqués par de violentes bourrasques et de fortes averses se sont abattus dans la nuit de mardi et hier sur le Liban et ont provoqué, comme chaque année au début de la saison des pluies, d’importantes inondations à travers le territoire, de gros embouteillages sur les axes routiers, des accidents de voitures et des pannes d’électricité. Se voulant rassurant, le ministère...
commentaires (3)

Il est vrai que la faute revient aux citoyens qui vous regardent touchez vos salaire pour ne rien faire à part des déclarations après chaque catastrophe pour masquer vos négligences et votre incompétence en rejetant la fautes sur les autres. Ça au moins c’est sûr. Vous êtes des bons à rien. Vous regardez le malheur s’abattre sur le peuple au lieu de les anticiper sans bouger le petit doigt, et vous la ramener en plus. Plus culotté tu meurs.

Sissi zayyat

11 h 14, le 05 novembre 2020

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Commentaires (3)

  • Il est vrai que la faute revient aux citoyens qui vous regardent touchez vos salaire pour ne rien faire à part des déclarations après chaque catastrophe pour masquer vos négligences et votre incompétence en rejetant la fautes sur les autres. Ça au moins c’est sûr. Vous êtes des bons à rien. Vous regardez le malheur s’abattre sur le peuple au lieu de les anticiper sans bouger le petit doigt, et vous la ramener en plus. Plus culotté tu meurs.

    Sissi zayyat

    11 h 14, le 05 novembre 2020

  • comme disent les quebecois-pas les mames raisons bien entendu- C'est LUI ou c'est LUI. mais ce n'est PAS MOI poursuit le libanais .

    Gaby SIOUFI

    10 h 58, le 05 novembre 2020

  • C’est toujours la faute aux autres. C’est certainement vrai ce que dit le ministre mais il oublie qu’il est de SA responsabilité de nettoyer et d’entretenir comme dans tous les pays du monde.

    Lecteur excédé par la censure

    10 h 25, le 05 novembre 2020

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