Le ministère de l’Énergie et de l’Eau, qui publie chaque mois les tarifs que les propriétaires des générateurs privés doivent pratiquer, fixe ce mois-ci le kilowatt/heure (kWh) à 589 livres libanaises (l’équivalent de 0,39 dollar selon le taux de change officiel de 1 507,5 livres pour un dollar). En septembre, ce taux était de 582 livres le kWh, ce qui représente une augmentation de 1,01 %. Pour déterminer les tarifs, le ministère se base sur le prix du mazout, à 15 142 livres (10,04 dollars) les 20 litres ce mois-ci.
Se rajoute à ce tarif, qui est multiplié par la consommation mesurée par les compteurs individuels des usagers, devenus obligatoires depuis le 1er octobre 2018, un forfait variant en fonction de l’intensité maximale délivrée en ampères (A). Ainsi, pour une intensité maximale de 5, 10 ou 15 A, le consommateur devra s’acquitter respectivement de 20 000, 30 000 ou 40 000 livres libanaises, soit les mêmes prix que le mois précédent.
Un supplément de 5 000 livres est appliqué pour chaque tranche supplémentaire de 5 A. Une majoration de 10 % peut d’ailleurs être appliquée dans les zones peu urbanisées.
commentaires (1)
Depuis quelques jours il a été établi en Occident que l'énergie solaire est devenue la moins chère comparativement à toutes les autres sources. A presque 2 centimes le kwh pour des surfaces importantes de panneaux. (je pense que nous l'achetons 9 cts des bateaux turcs). Le Liban avec ses 300 jours de soleil est le pays qui a le plus de potentiel dans ce domaine. Le problème est que personne n'est capable de négocier avec le soleil pour encaisser des commissions.
Shou fi
14 h 16, le 30 octobre 2020