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Manifestation et route coupée à Saïfi contre la désignation de Hariri


Manifestation et route coupée à Saïfi contre la désignation de Hariri

Une trentaine de manifestants rassemblés jeudi au niveau de la maison des Kataëb. Photo Matthieu Karam.

Une trentaine de manifestants se sont rassemblés jeudi au niveau de la maison des Kataëb, quartier Saïfi dans le centre-ville de Beyrouth, pour protester contre la désignation de Saad Hariri pour former le prochain gouvernement. Ils ont bloqué la route à l'aide de bennes à ordures et lancé des slogans comme : "Ni Hariri, ni Moustaqbal, nous n’accepterons aucun d’eux" et "Saad Saad Saad, n’y rêve même pas". 

L'armée et les forces de sécurité sont déployées sur place.


Les protestataires ont coupé la route à l'aide de bennes à ordures. Photo M.K.

"Je suis ici en réaction à la désignation de Saad Hariri. On espère que les manifestations se poursuivront. Nous ne perdons pas espoir. Il y a en ce moment un rassemblement à Jal el-Dib et si Dieu le veut les rassemblements continueront”, a déclaré à L'Orient-Le Jour, Mohammad, la vingtaine. 

En effet, un peu plus tôt, des manifestants se sont rassemblés au niveau du pont de Jal el-Dib, pour protester contre la désignation de M. Hariri. Ils ont réclamé la chute de la classe dirigeante "en entier et de manière définitive".

Saad Hariri, qui a déjà été trois fois Premier ministre, a de nouveau été désigné jeudi pour former un gouvernement. Sa désignation intervient presque un an après sa démission, le 29 octobre 2019, sous la pression d'un soulèvement populaire inédit déclenché le 17 octobre de la même année et qui réclame le départ de la classe politique inchangée depuis des décennies et accusée d'incompétence et de corruption.

Une trentaine de manifestants se sont rassemblés jeudi au niveau de la maison des Kataëb, quartier Saïfi dans le centre-ville de Beyrouth, pour protester contre la désignation de Saad Hariri pour former le prochain gouvernement. Ils ont bloqué la route à l'aide de bennes à ordures et lancé des slogans comme : "Ni Hariri, ni Moustaqbal, nous n’accepterons aucun d’eux" et...