Le syndicat des transporteurs terrestres et la Confédération générale des travailleurs libanais (CGTL) ont mis en garde hier les autorités contre toute levée des subventions par la Banque du Liban (BDL) sur les produits de première nécessité (carburant, blé, médicaments) qui risquerait de provoquer une « explosion sociale ». La livre libanaise, officiellement fixée à 1 507,5 livres pour un dollar dans un Liban en crise, poursuit sa chute sur le marché noir, s’échangeant hier autour des 8 700 livres pour un dollar. Pour tenter de contrer cet effondrement de la monnaie nationale, la BDL subventionne plusieurs produits et denrées. Toutefois, en raison d’une baisse continue des réserves en devises de la BDL, ces subventions pourraient s’arrêter dans les prochains mois, faisant craindre le pire.
commentaires (1)
Une politique sociale qui ciblerait uniquement les familles libanaises en difficulté et les entreprises libanaises qui joueraient le jeu d'employer de la main-d'œuvre du pays. Ca ca serait une bonne chose. Car à quoi bon vouloir subventionner avec un argent qui ne produit rien et qui appartient aux épargnants? Surtout à un taux du $ totalement obsolète et complètement galvaudé. Ce taux était artificiellement bas. Ces subventions profitent à tous ceux présents dans le pays et alimentent la contrebande au su et vu de beaucoup. Vider les stocks de la BDL sans que ça produise de la richesse. Au contraire l'essence est une source de taxes importantes dans bien des pays.
Sybille S. Hneine
09 h 40, le 06 octobre 2020