L’Union européenne (UE) s’est dit prête hier à aider à la « reprise économique » du Liban, appelant toutefois les autorités libanaises à faire des réformes, comme le réclame la communauté internationale.
« Le ralentissement économique et financier, la pandémie de Covid-19 et plus récemment les explosions dans le port de Beyrouth ont laissé des centaines de familles sans moyens de subsistance et sans protection sociale adéquate », a déclaré le commissaire européen à l’Élargissement et à la Politique européenne de voisinage, Olivér Várhelyi, annonçant un partenariat en faveur du Liban avec le Programme alimentaire mondial à hauteur de 151 millions d’euros. « L’UE continuera à être aux côtés du peuple libanais. Avec le PAM, nous soutenons le renforcement des systèmes d’assistance sociale, de leur efficacité et de leur transparence. L’UE aidera le Liban à la reprise économique, mais le gouvernement libanais doit faire des réformes », a-t-il ajouté.
Lundi, l’Union européenne, par la voix de son chef de la diplomatie Josep Borrell, avait exprimé sa « déception » et sa « préoccupation » après la récusation de Moustapha Adib qui n’a pas réussi à former un gouvernement, appelant les leaders libanais à « s’unir » dans ce but.
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En résumé, avant d'arriver à un nouveau parlement et une loi électorale la plus représentative, peu d'espoir pour mettre sur les rails les réformes, car même si Adib avait réussi à former un gouvernement selon les critères souhaités, le blocage des lois viendrait d'un parlement qui ne représente plus les aspirations de la population dans sa majorité. Il faut chercher ailleurs les solutions avec beaucoup de créativité et d'imagination.
Esber
06 h 56, le 01 octobre 2020