Washington dénonce « le danger » des milices pro-iraniennes après la mort de civils

Les États-Unis ont dénoncé hier le « danger inacceptable » que posent les groupes armés pro-iraniens en Irak, au lendemain de la mort à Bagdad de sept femmes et enfants dans une attaque visant des Américains. « Ces milices représentent un danger inacceptable pour tout le monde en Irak, pour les diplomates et les institutions, pour les militants irakiens et leurs familles », a dénoncé la porte-parole du département d’État américain Morgan Ortagus. Sept femmes et enfants ont été tués lundi par une roquette qui visait l’aéroport de Bagdad, où sont stationnés des soldats américains, un bilan inédit dans un pays où ces tirs sont pourtant devenus quasi quotidiens. Cette attaque n’a pas été revendiquée alors qu’habituellement des groupes obscurs – faux-nez des pro-iraniens selon les experts – affirment tirer ces roquettes pour chasser « l’occupant américain » hors d’Irak. La diplomatie américaine a exhorté les responsables irakiens à « agir immédiatement » pour que les coupables de l’attaque « répondent de leurs actes ». Le lourd bilan civil place ces groupes dans une position inconfortable vis-à-vis d’une opinion publique excédée par des années de violences et de rançonnements des diverses factions armées du pays.