Là-bas, au loin, quelques échos
Au milieu des cendres ensanglantées
Des gémissements, quelques sanglots
Là-bas, une lueur d’espoir enracinée.
Comment osez-vous ? Meurtriers.
Ayez pitié de cette terre meurtrie
Salie par votre nom détestable et ennemi
Autrefois propice, pleine de richesses et de prospérité.
Là-bas, au loin, au milieu des cendres,
Une famille sans père
Des enfants, tout seuls, encore des cris :
Où est maman ? Assassinée. Partie.
Là-bas, au crépuscule, au milieu des décombres,
Des éclats d’espoir, de légers murmures,
Un peuple affaibli mais toujours puissant
Lutte encore, incessamment.
Beyrouth, ton peuple t’aime.
Et de tes poussières
Tel un Phénix des plus fiers.
Tu renaîtras.
Et libre, tu régneras.
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