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Économie - Finances

Audit de la BDL : décryptage d’une fuite qui suscite la polémique

Deux points principaux posent problème : certaines pratiques comptables non conventionnelles de la part de la Banque centrale et le fait que les deux sociétés en charge de l’audit n’aient pas eu accès à tous les documents demandés.

Audit de la BDL : décryptage d’une fuite qui suscite la polémique

Le siège de la Banque du Liban, à Beyrouth. Photo AFP/Patrick BAZ

La semaine passée a été marquée par la publication par la Banque du Liban (BDL) de quatre circulaires qui remettent en question le système financier libanais. C’est en particulier la circulaire 154 qui a suscité le plus de réactions. En cause : la BDL a demandé aux banques locales de démarcher leurs clients qui ont transféré plus de 500 000 dollars à l’étranger entre le 1er juillet 2017 et le 27 août dernier pour les convaincre de rapatrier au moins 15 % de ces montants dans un compte bloqué pendant cinq ans. Le seuil monte à 30 % pour les membres des conseils d’administration des banques, les grands actionnaires ou encore les personnes politiquement exposées. La Banque centrale demande donc aux banques du pays et à leurs clients d’assurer la liquidité nécessaire dans les établissements bancaires. Alors que, dans le même temps, elle évite d’autres sujets importants, comme l’audit de ses propres comptes. 

En effet, vers fin juillet fuitait le rapport d’audit 2018 de la Banque du Liban (BDL), réalisé par deux cabinets d’audit internationaux, Deloitte et Ernst & Young (E&Y). Premier à y faire référence, le Financial Times, citant les documents comptables de 2018 qui lui ont été transmis anonymement, avait alors reproché au gouverneur Riad Salamé d’avoir « dopé les actifs de l’institution d’au moins six milliards de dollars en utilisant des méthodes comptables non orthodoxes ». Ces actifs, dont certains ont été qualifiés de « revenus de seigneuriage sur la stabilité financière », dont les montants auraient arbitrairement été déterminés par le gouverneur, en contravention avec tous les principes comptables en vigueur, un point également soulevé par le FT. Ces anomalies présentes dans le rapport d'audit de la Banque centrale de 2018 sont une des raisons pour lesquelles le Liban traverse actuellement une crise économique et financière.

Les comptes de la BDL sont au cœur du débat public depuis que le gouvernement démissionnaire de Hassane Diab a, dans son plan de redressement avalisé le 30 avril, estimé les pertes nettes de la Banque centrale et du secteur bancaire en général à 275.000 milliards de livres, précisant que l’exécutif « évaluera les options de restructuration des dettes de la BDL » en se basant « sur un rapport d’audit ». Ce dernier fait par ailleurs partie de la liste des prérequis posés par le Fonds monétaire international (FMI) pour envisager une aide au Liban, afin de sortir le pays de la crise économique et financière qu’il traverse depuis plusieurs mois. De leur côté, la BDL et les banques avancent une autre estimation des pertes, sans toutefois chiffrer ces pertes dans leur plan de redressement alternatif publié en mai. Cette différence d’appréciation est l’un des points qui entravent l’avancement des négociations entre le gouvernement libanais et le FMI.

Pourquoi l’audit qui a fuité fait-il des vagues?
Deux points principaux posent problème : certaines pratiques comptables non conventionnelles de la part de la BDL et le fait que les deux société en charge de l’audit n’aient pas eu accès à tous les documents demandés, comme les bilans des banques ou encore « l’inventaire physique » des réserves d’or. A ce sujet, des analystes ont évoqué leur crainte qu’elles auraient pu être dépensées ou utilisées comme garantie pour attirer des capitaux, comme l’avait évoqué le mouvement Mouwatinoun wa Mouwatinat fi Dawla en octobre 2019. 

Dans ce contexte, Deloitte et E&Y ont émis une « qualified opinion » (opinion avec réserve), signifiant que si la plupart des transactions financières sont présentées fidèlement, certaines n'ont pas pu être vérifiées ou manquent. 

Cette qualification diffère de la « unqualified opinion » (opinion sans réserves) qui signifie qu’un audit ne contient pas « d’anomalies ». Si les « anomalies » sont nombreuses, alors l’audit est accompagné de la mention « adverse opinion » (opinion défavorable), comme ce fut le cas pour l’audit de la BLOM Bank de 2019 réalisé par E&Y et la firme BDO, Semaan, Gholam & Co, qui a lui aussi fuité il y a deux semaines, ou celle de la Bank Audi, qui elle, l’a inclue dans son rapport d’audit. En cas d’ « adverse opinion », il est généralement nécessaire de lancer un nouvel audit.

Le premier point qui a fait bondir les analystes financiers est la catégorie de revenus intitulée  « seigneuriage sur la monnaie, les bons du Trésor et la stabilité financière ». 

A ce sujet, le Financial Times, après analyse des documents comptables de la BDL qui lui ont été fournis, a reproché à M. Salamé d’avoir « dopé les actifs de l’institution d’au moins 6 milliards de dollars en utilisant des méthodes comptables non orthodoxes ».

Le seigneuriage désigne habituellement les revenus générés par la différence entre les coûts de production et de distribution de la monnaie et la valeur nominale de cette dernière. 

Mais si les revenus de seigneuriage sur la monnaie sont courants et connus, ceux relatifs aux bons du Trésor le sont nettement moins. En ce qui concerne ce dernier, il désigne les gains de la banque centrale sur les bons du trésor qui sont indexés sur l'inflation si cette dernière a augmenté. La BDL, quant à elle, possède une autre définition. Elle considère ces gains de seigneuriage comme provenant des revenus générés par ses opérations d’ingénierie financière entreprises depuis 2016, et qui consistent en un swap (échange) de bons du Trésor et d’eurobonds-titres de dette en devises, selon le rapport.  Une définition que plusieurs analystes considèrent comme étant non orthodoxe.

Il est aussi indiqué, dans le rapport d’audit, que la BDL « reconnaît un seigneuriage sur la stabilité financière » -qui ne correspond là aussi à aucune pratique comptable reconnue-, et dont le montant est décidé par « le gouverneur (Riad Salamé, ndlr) dépendamment du rôle de la banque et de ses opérations ».

Dans une note de recherche publiée en octobre 2004, Garry J. Schinasi, directeur du département de la stabilité financière au Fonds monétaire international, a défini la stabilité financière comme étant “ la capacité à faciliter et améliorer les processus économiques, gérer les risques et absorber les chocs”. Selon la Banque centrale européenne, une de ces caractéristiques est “l'efficacité de la politique monétaire”. En transposant avec la Banque du Liban, il s’agit donc de la stabilité monétaire, et plus précisément celle de la livre. La stabilité monétaire signifie habituellement que la valeur de la monnaie nationale est stable comparée à celle d’autres monnaies. Cette valeur est décidée sur le marché, dépendamment de l’offre et de la demande de cette monnaie par rapport aux autres. La Banque du Liban a décidé en 1997 d’adopter un régime de change fixe en ancrant la livre libanaise au dollar, au taux de 1 507,5 livres pour un dollar. La banque centrale doit donc défendre ce taux de change sur le marché, en intervenant sur le marché des changes si la livre ne se trouve plus dans la fourchette comprise entre 1 500 livres et 1 515 livres pour un dollar. Si la livre passe au-dessus de 1 515 livres, la BDL intervient sur le marché des changes en vendant des dollars et en achetant de la livre, afin de garder l’offre et la demande de livres stable. Si la livre passe en-dessous de 1 500, la Banque centrale lance le processus contraire : elle achète des dollars et vend de la livre. C’est une des raisons pour laquelle les réserves en devises de la BDL sont si importantes afin de stabiliser la livre, en plus d’assurer les besoins du Liban en importation de biens essentiels. Ainsi, le seigneuriage concernant la stabilité monétaire ne peut s’appliquer. De plus, des gains concernant cette stabilité ont eu lieu dans les années 2009 à 2011 environ, lorsque la demande de livre était supérieure à celle du dollar, le pays enregistre de forts taux de croissance, mais sont comptabilisées comme dans les variations des réserves de la BDL. Mais depuis 2011, la Banque centrale ne reconstitue pas ses réserves de devises et elle constitue un coût et des pertes pour la Banque centrale, comptabilisées également dans les réserves, et non un “seigneuriage sur la stabilité financière” ou monétaire.

Cette pratique a été approuvée par le “conseil central” (voir plus bas) le 11 avril 2018, et elle a été évaluée à 10 270 milliards de livres à fin décembre. Les auditeurs ont souligné que tous les revenus de seigneuriage  sont estimés à 40 168,67 milliards de livres. La BDL a déclaré utiliser ses revenus pour « compenser les coûts différés des certificats de dépôts et des coupons (le paiement des intérêts) arrivant à maturité » aux donateurs de la conférence de Paris II de 2002 et d'autres instruments financiers. Il s’agit donc d'acrobaties comptables pour gonfler son bilan et minimiser ses pertes.

Face aux critiques, le gouverneur a assuré que les décisions prises sur ce plan étaient « conformes aux politiques comptables approuvées par le conseil central », qui comprend quatre vice-gouverneurs, ainsi que les directeurs généraux de deux ministères, celui des Finances et celui de l’Économie et du Commerce.

Par ailleurs, plusieurs incohérences entre le bilan de la Banque centrale et ceux, agrégés, des banques du pays sont pointés du doigt par les auditeurs. 

Concernant les réserves en liquide, sans préciser s’il s'agit de livres ou de devises, il existe 62 milliards de livres de différence. Les deux sociétés d’audit n’ont pu vérifier ces chiffres qu’à travers des « tiers-parties », donc d’autres sociétés d’audit. 

L'Etat possède des comptes auprès de la Banque centrale. Lors du paiement des salaires par exemple, la BDL transfère les montants correspondants aux banques commerciales du pays afin que les fonctionnaires les perçoivent. Or les auditeurs ont noté une différence de 4,66 milliards de livres sur les dépôts du secteur public auprès de la BDL (une différence de 61,2%) entre les bilans de la BDL et ceux des banques.

A ce sujet, le président de l'Association des banques du Liban, Salim Sfeir, a accusé au début du mois d’août le ministère des Finances d'avoir « dépensé l'argent des déposants » du pays pour payer les salaires des fonctionnaires. Des accusations rejetées par le bureau du ministre sortant, Ghazi Wazni. 

De plus, en comparant le bilan total commun entre les banques et la BDL, les deux cabinets ont remarqué des différences de 15,14 milliards de livres, soit 9,86 % de leur bilan en commun. Enfin, la BDL n’a pas entrepris d’évaluation de la valeur réelle de ses investissements, qu’elle s’est contentée d’estimer autour de 345 milliards de livres.

En ce qui concerne la catégorie « coûts des taux d’intérêts différés et autres coûts financiers », elle est constituée de montants provenant de différentes sources, par exemple des opérations d'ingénierie financière entreprises depuis 2016, ou encore de la politique monétaire depuis 2017. Ce sont les pertes accumulées par la BDL, que le gouvernement a estimé à 66 100 milliards de livres, alors qu’elles ne s'élèvent qu’à 15 787 milliards de livres selon le rapport d’audit.

La banque du Liban, avec l’accord du conseil central, a décidé de prolonger plusieurs fois le délai de compensation des pertes accumulées. Elle s’est donc accordée jusqu'à 2050 inclus pour les compenser et peut décider de prolonger ce délai à une date postérieure. Cette pratique est courante dans les entreprises, y compris non bancaire, avec des délais variables qui tournent autour des dix ans maximum. Mais la BDL a étendu les pertes qui datent depuis 2008 jusqu'en 2050, soit plus de 40 ans, avec une possibilité de prolonger à nouveau le délai. Le gouvernement, dans son plan de redressement voté le 30 avril dernier avait d’ailleurs avoué que c'était une pratique comptable courante, mais a pointé du doigt le fait que la BDL en avait abusé sur une longue période.

Dans une tentative d’expliquer ces différences, le gouverneur Riad Salamé a souligné que le report des pertes est utilisé par d’autres banques centrales. Il a tout de même reconnu que l’institution avait dû prolonger leur utilisation sur une période « plus longue » que la moyenne « en raison des circonstances exceptionnelles que le Liban a traversées sur la majorité de ces quinze dernières années ». Selon lui, les pertes proviennent des différentes interventions pour financer l’État dont les dépenses ont été alourdies par la hausse des rémunérations dans la fonction publique (une référence notamment à la revalorisation de la grille des salaires en 2017, dont le coût a été sous-estimé dans le budget de l’État de la même année) ; ainsi que la pression financière liée à la présence de réfugiés syriens sur le territoire depuis le début du conflit en 2011. 

Au final, Deloitte et E&Y ont estimé que la « pénurie de réserves en devises » s’élevait à 29,54 milliards de dollars au 31 décembre 2018. Des réserves faibles qui posent un vrai problème dans un pays qui importe une grande partie de ses besoins.

Qu’est ce qu’un audit? 
Un audit contrôle les comptes, notamment du point de vue de la santé financière de l’entreprise et de son respect des normes en vigueur. La plupart des entreprises, à partir d’une certaine taille, se plient à un audit interne, une fois par mois, et externe, une fois par an.

En ce qui concerne la BDL, elle publie son bilan toutes les deux semaines, alors que la Réserve fédérale (Fed)- la banque centrale des États-Unis- le publie, elle, chaque semaine.

Les banques centrales publient également leur audit annuel, réalisé selon les normes internationales d’information financière (IFRS) établies par le Comité de Bâle sur le contrôle bancaire. Toutefois, la Banque des Règlements internationaux (BRI), “la Banque centrale des Banques centrales”, affirme dans un rapport publié en 2013 qu’il peut être « nécessaire » pour une banque centrale « de s’écarter de manière sélective mais transparente des normes IFRS pour assurer sa « sécurité financière » et « son indépendance ». 

L’audit doit contenir, notamment, une analyse de la gestion du risque, du capital, de la liquidité, de la conformité (compliance) et de la gouvernance. Les résultats de cet audit, accompagnés d'indicateurs économiques du pays, sont normalement publiés sur les sites web de chaque banque centrale. La Fed a, par exemple, mis en ligne tous ses audits depuis 1995, la Banque nationale Suisse depuis 1907, année de son son premier rapport annuel. 

Quant à la BDL, seuls les rapports des années allant de 2015 à 2018 sont disponibles. À noter que ne sont pas publiés les rapports annotés par les sociétés d’audit, mais seulement les chiffres qui pour 2018, diffèrent en outre de ceux qui ont fuité.

La BDL a ainsi inscrit que son bilan s’est élevé à 211 951,55 milliards de livres à fin 2018, alors que le rapport de Deloitte et E&Y révèle plutôt 214 619,5 milliards de livres. 

A noter que le rapport 2018 de la Fed avait été rendu le 13 mars 2019 par les auditeurs, alors que celui de la BDL n’a été transmis que le 30 juin 2020, soit plus d’un an après.

S’il y a déjà un audit, pourquoi en demander un autre?
L’audit de la BDL – surtout son volet juricomptable – fait partie, avec l’adoption d’une loi sur le contrôle des capitaux, des principales mesures que le Fonds monétaire international souhaite voir mises en œuvre pour pouvoir répondre favorablement à la demande d’assistance financière formulée par le Liban début mai. 

Trois cabinets, chacun ayant une spécialité, ont été mandatés pour ce faire : le réseau de cabinets d’audit KPMG, basé aux Pays-Bas, pour l’aspect purement comptable ; le cabinet de conseil américain en stratégie Oliver Wyman, spécialiste des services financiers ; et, pour le volet forensic accounting ou juricomptabilité, Alvarez & Marsal, un autre cabinet américain plutôt expert dans le redressement managérial (turnaround management), l’optimisation de performances et la restructuration d’entreprise et qui a commencé à renforcer ses capacités dans le domaine de la juricomptabilité il y a quelques années (le cabinet Kroll avait été, dans un premier temps retenu avant d’être écarté, certains ministres ayant critiqué ses « relations avec Israël).

Un forensic audit permet de mettre en exergue d’éventuelles fraudes, détournements de fonds, conflits d'intérêts... 

La semaine passée a été marquée par la publication par la Banque du Liban (BDL) de quatre circulaires qui remettent en question le système financier libanais. C’est en particulier la circulaire 154 qui a suscité le plus de réactions. En cause : la BDL a demandé aux banques locales de démarcher leurs clients qui ont transféré plus de 500 000 dollars à l’étranger entre le 1er...

commentaires (9)

Grande mascarade, grosse supercherie. Riad Salamé est un Super Madof. C’est à partir du début de la révolte, le 17 octobre 2019, que les libanais apprenaient que l’État, la BDL et le secteur bancaire étaient en faillite. C’est une honte de nous parler d’un audit de la BDL pour l’exercice 2018, qui ne sert pas à grand chose, alors que nous sommes déjà le 31/08/2020 ??? !!!

Bassoul Elie

18 h 50, le 31 août 2020

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Commentaires (9)

  • Grande mascarade, grosse supercherie. Riad Salamé est un Super Madof. C’est à partir du début de la révolte, le 17 octobre 2019, que les libanais apprenaient que l’État, la BDL et le secteur bancaire étaient en faillite. C’est une honte de nous parler d’un audit de la BDL pour l’exercice 2018, qui ne sert pas à grand chose, alors que nous sommes déjà le 31/08/2020 ??? !!!

    Bassoul Elie

    18 h 50, le 31 août 2020

  • Le chiffre de 275 milliards de livres cité par l'auteur me paraît erroné. A revoir et corriger.

    Moussalli Georges

    17 h 49, le 31 août 2020

    • Merci Monsieur pour votre remarque, l'erreur a été corrigée. Bien à vous

      L'Orient-Le Jour

      17 h 58, le 31 août 2020

  • KELLON YE3NE KELLON. OU HAYDA WAHAD MENNON.

    LA LIBRE EXPRESSION

    17 h 44, le 31 août 2020

  • pour noyer le poisson on ne peut pas faire mieux par contre pour laisser libre le gouverneur de la BDL et ne pas le limoger c est une affaire politique tout le monde et mouillé pauvre Liban

    youssef barada

    14 h 42, le 31 août 2020

  • A propos de forensic audit, les contrats des sociétés qui doivent faire cet audit ont été signés par Monsieur Le Ministre des Finances? Apparemment pas! Encore une affaire aux oubliettes...

    Fadi Chami

    10 h 36, le 31 août 2020

  • que r salame fasse partie des KELLOUN on le savait deja. La Question que je pose aux autres KELLOUN concernes parce que aux rennes du pouvoir : que faisaient leurs conseillers a part toucher des salaires au moins confortables ? pourquoi aucun de ces gens la n'avaient alerte leurs patrons ce qui nous aurait evite ce drame financier ? ces patrons la ne devraient ils pas etre questionnes? leur reponse serait elle JE NE SAVAIS PAS ? OU PEUT ETRE "J'AI DEJA AVERTI QUI DE DROIT CE N'EST PAS A MOI DE SUIVRE L'AFFAIRE ?

    Gaby SIOUFI

    10 h 13, le 31 août 2020

  • Oui merci pour cet article. L'audit est en cours donc bonne nouvelle et nous apprenons que la BDL ne collabore pas facilement. On peut tout imaginer.

    Sybille S. Hneine

    08 h 46, le 31 août 2020

  • Merci pour cette article enrichissent

    Bery tus

    06 h 33, le 31 août 2020

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