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Politique - Diplomatie

Pour Le Drian, « l’urgence humanitaire ne doit pas occulter l’urgence politique »

« Nous souhaitons aux autorités libanaises de faire le sursaut nécessaire pour qu’un gouvernement de mission engage les réformes indispensables », affirme le ministre français des AE.

Pour Le Drian, « l’urgence humanitaire ne doit pas occulter l’urgence politique »

Jean-Yves Le Drian a répété le soutien de la France à « la constitution d'un gouvernement de mission », au départ d'un bateau humanitaire de la Fondation CMA CGM en direction du Liban. Christophe Simon/AFP

Au Liban, « l’urgence humanitaire ne doit pas occulter l’urgence politique », a déclaré le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, hier à Marseille, en saluant le départ d’un navire chargé de 2 500 tonnes d’aide pour Beyrouth, rapporte une dépêche AFP datée de Marseille.

« Il ne faudrait pas que la catastrophe serve de prétexte à occulter cette réalité qui existait avant (l’explosion), celle d’un pays au bord du gouffre (…), qui n’arrive pas à se réformer », a martelé Jean-Yves Le Drian, confirmant par ailleurs une nouvelle visite du président Emmanuel Macron à Beyrouth « dans les prochains jours ».

Répétant le soutien de la France à « la constitution d’un gouvernement de mission, qui on l’espère permettra aux Libanais d’être à nouveau au rendez-vous de leur histoire », le ministre a cependant affirmé que l’aide humanitaire de la France au Liban était « sans condition ».

« Mais nous souhaitons aux autorités libanaises de faire le sursaut nécessaire pour qu’un gouvernement de mission engage les réformes indispensables que tout le monde connaît », a ajouté M. Le Drian, citant la nécessité d’un audit de la Banque du Liban, d’une réforme du système des marchés publics, d’une réforme du système d’approvisionnement en électricité et d’une mise en place de nouvelles méthodes de gestion.

« Tout cela est connu, mais les discussions n’avancent pas » avec le FMI, a-t-il regretté, après avoir assisté au départ de l’Aknoul, un roulier de la CMA-CGM, vers la capitale libanaise : « Il faut maintenant que ce sursaut soit au rendez-vous. » « Mais nous n’allons pas nous substituer au gouvernement libanais, c’est aux Libanais d’assumer leurs responsabilités », a conclu le ministre.

Au Liban, « l’urgence humanitaire ne doit pas occulter l’urgence politique », a déclaré le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, hier à Marseille, en saluant le départ d’un navire chargé de 2 500 tonnes d’aide pour Beyrouth, rapporte une dépêche AFP datée de Marseille.« Il ne faudrait pas que la catastrophe serve de prétexte à...
commentaires (1)

Monsieur Le Drian, merci de rappeler à ces messieurs leurs devoirs mais peine perdue...ils ont une carapace faite d’égoïsme mal placé, de clientélisme et d’incompétence. Elle est INPENETRABLE et c’est là le plus grand malheur des libanais, au moins une partie des libanais car une autre partie mange à leur râtelier.

mokpo

08 h 46, le 26 août 2020

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Commentaires (1)

  • Monsieur Le Drian, merci de rappeler à ces messieurs leurs devoirs mais peine perdue...ils ont une carapace faite d’égoïsme mal placé, de clientélisme et d’incompétence. Elle est INPENETRABLE et c’est là le plus grand malheur des libanais, au moins une partie des libanais car une autre partie mange à leur râtelier.

    mokpo

    08 h 46, le 26 août 2020

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