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Économie - Banque

La BDL plafonne les transferts aux étudiants à l’étranger à 10 000 dollars par an

La BDL plafonne les transferts aux étudiants à l’étranger à 10 000 dollars par an

Le siège de la Banque du Liban (BDL) à Hamra. Patrick Baz/AFP

Suite aux protestations de nombreuses familles, la Banque du Liban (BDL) a publié hier la circulaire principale n° 153, à travers laquelle elle permet de transférer à tout étudiant à l’étranger inscrit « avant la fin de l’année 2019 » un montant annuel de 10 000 dollars maximum ou son équivalent en une autre monnaie, depuis un compte en devises dont l’accès est restreint par les banques – les comptes en « dollars libanais », notamment. Ces montants, qui devront servir à financer le paiement des frais de scolarité, de loyer et de frais de vie, devront être transférés « directement aux bénéficiaires », soit respectivement à l’université, au propriétaire du logement et/ou à l’étudiant. La circulaire ne donne aucune indication concernant la période de référence.

Cette nouvelle disposition ne résout pas le problème des familles qui ne possèdent pas de compte en dollars et qui devront alors se tourner vers les agents de change, soit ceux du marché noir (6 800 livres à l’achat et 7 100 livres à la vente hier), soit ceux qui sont agréés et à qui la BDL impose de pratiquer un taux de 3 900 livres pour un dollar, pour acheter des « fonds frais » qu’ils pourront ensuite transférer.

Cela fait presque un an que les banques, en pleine crise de liquidités, restreignent de façon illégale et informelle l’accès de nombreux déposants à leurs comptes en devises. À l’inverse, les comptes alimentés en « argent frais » – ce concept n’existe pas ailleurs sous cette forme – désignent des devises déposées ou transférées depuis l’étranger dans des comptes spéciaux et sur lesquels aucune restriction n’est supposée s’appliquer, ce que la Banque du Liban (BDL) garantit depuis une circulaire du 9 avril (principale n° 150).

Jusqu’à il y a peu, les banques permettaient aux titulaires de comptes en devises sur lesquelles des restrictions sont appliquées de transférer certains montants à leurs enfants, mais certains établissements ont cessé de le faire, sans faire d’annonce ni en expliciter les raisons – d’ordre financier. Lors d’un sit-in lundi, des familles ont revendiqué la mise en place d’un « dollar étudiant » qui permettrait d’envoyer des fonds au taux officiel de 1 507,5 livres pour un dollar, utilisé encore lors de certaines transactions bancaires.

Suite aux protestations de nombreuses familles, la Banque du Liban (BDL) a publié hier la circulaire principale n° 153, à travers laquelle elle permet de transférer à tout étudiant à l’étranger inscrit « avant la fin de l’année 2019 » un montant annuel de 10 000 dollars maximum ou son équivalent en une autre monnaie, depuis un compte en devises dont...

commentaires (7)

pourriez vous svp nous indiquer le lien de cette circulaire? sur le site de la BDL, je ne trouve pas de 153. merci

Ziad HADDAD

02 h 24, le 21 août 2020

Tous les commentaires

Commentaires (7)

  • pourriez vous svp nous indiquer le lien de cette circulaire? sur le site de la BDL, je ne trouve pas de 153. merci

    Ziad HADDAD

    02 h 24, le 21 août 2020

  • Est ce qu'on peut choisir plusieurs réponses entre A B C D et E? En 3 minutes... A B et E. C'est juste?

    Sybille S. Hneine

    20 h 06, le 20 août 2020

  • A- les enfants de Riad Salameh ont terminé leurs études. B- ça ne s’applique pas aux enfants de Riad Salameh car il a des sous à l’étranger. C- les enfants de Riad Salameh n’ont été accepté dans aucune université à l’étranger. D- Riad Salameh n’a pas d’enfants. E- Riad Salameh a des enfants mais n’a pas de coeur. Laquelle de ces affirmations est-elle correcte? Vous avez 3 minutes.

    Gros Gnon

    19 h 18, le 20 août 2020

  • Personnellement je suis d'accord concernant le niveau d'études ici au Liban et celui de l'université nationale. Néanmoins ne pas pouvoir disposer de son argent librement est contraire à la logique. Et absolument pas normal. Nous avons déposé des sommes en venant nous installer au pays de cèdre puis gagné de l'argent une fois sur place. Nous aimerions pouvoir en disposer comme bon nous semble. Ici ou ailleurs. Pour nos enfants ou non.

    Sybille S. Hneine

    14 h 52, le 20 août 2020

  • J'ESPERE QUE LA LIBERTE D'EXPRESSION NE FERA PAS DEFAUT A CE QUE J'AI A ECRIRE ! LES TRANSFERTS AUX LIBANAIS ETUDIANT A L'ETRANGER NE SONT PAS PRIORITAIRES. PAS DU TOUT A PART QUELQUES CAS, PR EX, DERNIERE ANNEE OU TRUC PAREIL. CAR SINON EN ATTENDANT DES JOURS MEILLEURS ILS PEUVENT RENTRER COMPLETER LEURS ETUDES AU LIBAN. POINT FINAL. QUESTION NIVEAU D'ETUDES -A DEBATTRE - RAPPELEZ VOUS QU'AUX USA, ILS FONT LEUR "UNDERGRAD" DANS N'IMPORTE QUEL "COLLEGE", SEULES LEURS NOTES JOUERAIENT POUR ETRE ACCEPTES POUR LEURS ETIUDES "GRAD" DANS LES MEILLEURES UNIV DE RENOM. ET DONC CE QUE JE DIS LA EST QU'EN DEPIT DE TOUT, NOTRE UNIV NATIONALE VAUT AU MOINS BIEN LES "COLLEGE" DES USA ET AUTRES DANS LE MONDE.

    Gaby SIOUFI

    10 h 16, le 20 août 2020

  • Le Génie qui a pris sa décision n’a sans doute jamais mis les pieds à l’extérieur de son bled pourri. 10.000$ par an de notre propre argent, c'est se foutre du monde. BdL : Bandits du Liban

    Lecteur excédé par la censure

    09 h 08, le 20 août 2020

  • Et ben faudra éviter d'être étudiant à Paris... rien que le loyer c'est plus de la moitié de la somme autorisée. J'ai l'impression que les banques attendent un merci pour leur extrême bonté. 10 000$. Qui appartient à leurs clients. Quelle incongruité. Ne même pas pouvoir disposer et faire ce que l'on veut et ce que l'on doit avec notre argent...

    Sybille S. Hneine

    08 h 16, le 20 août 2020

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