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Économie

Le président de RDCL World accuse la classe politique de « crime contre l’humanité »

Le président du Rassemblement des dirigeants et chefs d’entreprises libanais dans le monde (RDCL World), Fouad Zmokhol, a évoqué hier dans un communiqué la responsabilité de la classe politique « corrompue », « criminelle » et « pillarde » dans « le crime contre l’humanité » survenu mardi. Il a également souligné leur rôle dans la crise économique, financière et sociale que traverse le pays depuis bientôt un an, conséquence de « la destruction socio-économique de ces trente dernières années perpétrées par ces mêmes politiciens ».

Fouad Zmokhol a appelé à une enquête internationale sur les origines de l’explosion qui a « sciemment décimé une partie de la ville et de ses habitants ». Une référence assumée à la présence connue par les autorités du nitrate d’ammonium dans le hangar du port où l’explosion a été provoquée.

En plus de l’enquête internationale, Fouad Zmokhol a formulé d’autres demandes adressées à la communauté internationale : le transit des aides directement sur le terrain ; le gel des comptes de tous les responsables politiques libanais et l’application de sanctions internationales ; la tenue d’élections législatives anticipées sous la supervision de l’ONU ; et la mise sous tutelle internationale du Liban par les Nations unies, « afin de construire le pays dont nous rêvons ». Le président du RDCL World a ainsi exprimé sa conviction que cette destruction représente « une dernière chance pour les Libanais de construire un État réel et solide ».


Le président du Rassemblement des dirigeants et chefs d’entreprises libanais dans le monde (RDCL World), Fouad Zmokhol, a évoqué hier dans un communiqué la responsabilité de la classe politique « corrompue », « criminelle » et « pillarde » dans « le crime contre l’humanité » survenu mardi. Il a également souligné leur rôle dans la crise...

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