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Les voyageurs n'ayant pas subi de test PCR interdits d'entrer au Liban pendant deux semaines à partir du 31 juillet

Les voyageurs n'ayant pas subi de test PCR interdits d'entrer au Liban pendant deux semaines à partir du 31 juillet

Le ministre libanais de la Santé, Hamad Hassan. Photo Ani

Le ministre libanais de la Santé, Hamad Hassan, a annoncé lundi que les voyageurs n'ayant pas effectué de test de dépistage PCR seront interdits d'entrer au Liban pendant deux semaines et ce, à partir du 31 juillet, alors que le pays connaît une recrudescence des cas de Covid-19 et que les autorités craignent de perdre le contrôle de l'épidémie.

"A partir du 31 juillet, et ce pendant deux semaines, nous ne permettrons pas aux voyageurs d'entrer sur le territoire libanais sans un test PCR", a indiqué M. Hassan lors d'une conférence de presse. Les voyageurs venant de pays où le nombre de contaminations est important devront se confiner deux jours à leurs propres frais", a-t-il néanmoins précisé.

"Les voyageurs venant de pays où la pandémie est importante devront s'isoler 48h dans un hôtel à leurs frais en attendant le résultat des tests", a-t-il en outre ajouté. Sur ce plan, le ministre a déploré le non-respect par les voyageurs et leurs proches des mesures d'isolement.

"Jusque là, 122 contaminations ont été détectées, et ce chiffre pourrait monter jusqu'à 135. Ce sont des chiffres importants", a précisé le ministre de la Santé, indiquant par ailleurs que 222 cas positifs ont été enregistrés dans le secteur de la santé, "des infirmiers en majorité, mais aussi des médecins et des employés". "Certes, le nombre de cas détectés augmentent, mais c'est aussi parce que le nombre de tests effectués est plus important", a-t-il déclaré, indiquant que 90% des personnes testées positifs sont asymptomatiques.

Sur le plan des tests, M. Hassan a déclaré que la pression sur les laboratoires est causée par le fait que les Syriens installés au Liban doivent faire valoir un test PCR pour pouvoir rentrer en Syrie.

Par ailleurs, le ministre a recommandé aux patients "ne se trouvant pas dans une situation d’urgence d’éviter de se rendre à l'hôpital". Néanmoins, "il est inacceptable qu'un hôpital gouvernemental refuse d'accueillir un patient", a-t-il déploré, appelant l'ensemble des parties prenantes "à faire plus d'efforts" et à faire montre de "coopération et de responsabilité". "Il y a une crainte de ne pas pouvoir absorber tous les patients, mais aujourd'hui, la situation est acceptable sur ce plan", a tenté de rassurer M. Hassan.

Le ministre a défendu l'action de son ministère qui "suit les voyageurs, les personnes qui côtoient et effectuent des campagnes dans les institutions publiques", appelant les autres ministères à faire appliquer les mesures de précaution.

Selon le dernier bilan datant de dimanche, 3.746 cas ont été déclarés depuis février, parmi lesquels 51 personnes sont décédées. Ces dernières semaines ont été marquées par une augmentation rapide de nouveaux cas et des hospitalisations, ce qui fait craindre que les hôpitaux du pays, qui subissent déjà les conséquences de la crise économique, ne puissent pas faire face à la pandémie.

Le ministre libanais de la Santé, Hamad Hassan, a annoncé lundi que les voyageurs n'ayant pas effectué de test de dépistage PCR seront interdits d'entrer au Liban pendant deux semaines et ce, à partir du 31 juillet, alors que le pays connaît une recrudescence des cas de Covid-19 et que les autorités craignent de perdre le contrôle de l'épidémie. "A partir du 31 juillet, et ce pendant...