
Cinq combattants pro-iraniens ont été tués dans des frappes israéliennes au sud de Damas, a indiqué mardi l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), faisant aussi état de onze blessés parmi lesquels sept soldats syriens, rapporte l’AFP. Le Hezbollah a confirmé hier soir la mort d’un de ses combattants dans ces raids.
Selon l’OSDH, des missiles israéliens ont ciblé lundi soir des dépôts d’armes ainsi que des positions militaires du régime syrien et de milices pro-iraniennes alliées au sud de la capitale syrienne, tuant « cinq paramilitaires étrangers ». « Les forces aériennes de l’ennemi israélien ont lancé plusieurs missiles ayant traversé le plateau du Golan occupé vers le sud de Damas », avait indiqué plus tôt l’agence officielle syrienne SANA, citant une source militaire. « Nos défenses antiaériennes ont été enclenchées et ont intercepté la plupart » des missiles, a ajouté l’agence, précisant que l’attaque avait fait « sept blessés parmi les soldats » et des dégâts matériels.
Selon l’OSDH, deux de ces sept blessés syriens sont dans un état critique et quatre combattants non syriens ont aussi été blessés. Des correspondants de l’AFP à Damas ont fait état de puissantes explosions lundi soir. Sollicitée, l’armée israélienne a répondu qu’elle ne commentait pas ce type d’informations.
Depuis le début du conflit en Syrie en 2011, Israël a mené des centaines de frappes aériennes contre les forces de Damas, mais aussi contre celles de l’Iran et de groupes pro-Téhéran, comme le Hezbollah notamment, qui combattent aux côtés du régime du président Bachar el-Assad.
Israël confirme rarement les détails de ses opérations militaires en Syrie voisine, mais ne cesse de répéter qu’il poursuivra ces attaques tant qu’il y aura une présence iranienne sur le territoire syrien qu’il considère comme une menace pour l’État hébreu. La guerre en Syrie a fait plus de 380 000 morts et a entraîné le déplacement de plus de la moitié de la population d’avant-guerre.
Une seule question se pose: Il est mort pourquoi et pour qui? Une seule réponse s'impose: Pour le régime Syrien et le Fakih! Ou est le Liban dans tout cela? Nul part! Il est donc mort pour rien! Qu'il repose en paix si le bon Dieu voudra bien de lui.
15 h 28, le 22 juillet 2020