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Économie - Liban

Un juge de Beyrouth ordonne la saisie conservatoire des biens de Riad Salamé

Un juge de Beyrouth ordonne la saisie conservatoire des biens de Riad Salamé

Le gouverneur de la Banque du Liban (BDL), Riad Salamé. Photo d'archives AFP

Le juge de l'application des peines de Beyrouth, Fayçal Makki, a décidé lundi de saisir préventivement les biens du gouverneur de la Banque du Liban (BDL), Riad Salamé, dans le cadre de la procédure judiciaire lancée contre lui par un groupe d'activistes. 

Les biens immobiliers, le contenu de sa maison de Rabieh, plusieurs véhicules et ses fonds actuellement conservés à la BDL sont saisis dans le cadre de cette procédure, selon une information rapportée par l'Agence nationale d'Information (Ani, officielle). 

La plainte déposée mi-juin contre M. Salamé avait été déposée par le groupe "Le peuple veut la réforme du régime", représenté par les avocats Haytham Azzo, Hassan Bazzi, Jad Tohmé, Joseph Wannis, Pierre Gemayel, Françoise Kamel et Bassel Abbas. Le patron de la BDL sera notamment jugé pour avoir affaibli la monnaie nationale, porté atteinte à la confiance dans les finances publiques ainsi que pour détournement de fonds publics.
La juge unique de la cour pénale de Beyrouth, Lara Abdel Samad, avait fixé au 14 octobre prochain le début de ce procès. 

Par ailleurs, une autre plainte a été déposée le 10 juillet par le groupe d'activistes "Moutahidoun" pour discrédit financier, détournement de fonds, abus de pouvoir, manquement à ses obligations et violation du Code de la monnaie et du crédit.

Riad Salamé est l'une des cibles principales du mouvement de contestation lancé le 17 octobre au Liban et qui veut la chute des dirigeants, accusés de corruption, de clientélisme et d'incompétence. M. Salamé est également pointé du doigt alors que le pays traverse sa pire crise économique et financière de ces 30 dernières années, marquée notamment par une chute impressionnante du taux de la livre libanaise par rapport au dollar. 

Le juge de l'application des peines de Beyrouth, Fayçal Makki, a décidé lundi de saisir préventivement les biens du gouverneur de la Banque du Liban (BDL), Riad Salamé, dans le cadre de la procédure judiciaire lancée contre lui par un groupe d'activistes. Les biens immobiliers, le contenu de sa maison de Rabieh, plusieurs véhicules et ses fonds actuellement conservés à la BDL sont...

commentaires (6)

Pourquoi lui et pas les autres? Kellonn yaani kellonn..

Marie-Hélène

06 h 59, le 21 juillet 2020

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Commentaires (6)

  • Pourquoi lui et pas les autres? Kellonn yaani kellonn..

    Marie-Hélène

    06 h 59, le 21 juillet 2020

  • C'est une blague, c'est la saisie de ses comptes à Geneve qu'il faut ordonner, des milliards que lui et ses complices de 30 ans ont déposés au chaud, chez HSBC et consorts. Où sont les activistes qui devraient obliger l'Etat Libanais à respecter les traites de coopération internationaux sur la corruption et le blanchiment de fraude fiscale. Dans cette hypothèse le secret bancaire suisse saute et les noms sont donnés. UN PEU DE SERIEUX

    Alexia Massoni

    04 h 59, le 21 juillet 2020

  • C,EST DE LA MASCARADE. C,EST L,ANE QUI DANS LA FABLE DE LAFONTAINE A BROUTE L,HERBE TENDRE SUR LE PERRON DU MONASTERE QUI EST LE RESPONSABLE DE TOUS LES MAUX DU PAYS. TOUS LES AUTRES CARNASSIERS ET PREDATEURS CRIENT : HARO SUR LE BAUDET ! C,EST HONTEUX. OU EST LA JUSTICE ?

    LA LIBRE EXPRESSION

    23 h 50, le 20 juillet 2020

  • Ce qui sera surtout intéressant c'est s'il révélait tout ce qu'il sait sur ce que les autres ont volé. Sinon tant à confisquer ses biens, mieux vaudrait inclure ses biens en Suisse, qui devraient représentes 99% de ses avoirs...

    Gros Gnon

    23 h 01, le 20 juillet 2020

  • Bon début. Il faut poursuivre avec les autres.

    Achkar Carlos

    22 h 49, le 20 juillet 2020

  • Il me semble que les chefs d'accusation ne sont pas à la hauteur des crimes dont il a été victime le peuple libanais principalement à cause de M. Salamé. J'aurais retenu; Escroquerie en bande organisée (avec certains propriétaires de banques), dilapidation d'avoir publics (les ingénieures financières qui occasionnaient des pertes énormes pour la BDL), falsification comptable (il comptabilise les pertes de la BDL sous le poste "other assets". Il y a eu dans l'histoire lointaine et dans l'histoire moderne beaucoup de régimes politiques qui ont appauvri leur peuple, mais jamais, vraiment jamais, un seul financier n'était capable de mener une action quotidienne illégale pendant au moins 15 ans sans être inquiété, pour ruiner financièrement une Nation, qui a pourtant résisté à plusieurs guerres. La seule question qui reste à élucider est : Pourquoi a-t-il fait ça?

    Shou fi

    22 h 24, le 20 juillet 2020

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