Le président du syndicat des transporteurs routiers, Bassam Tleiss, a confirmé hier la fermeture des centres d’inspection mécanique à travers le Liban dès ce matin, et ce pour une durée indéterminée, si les demandes du syndicat ne sont pas prises en compte par le gouvernement. Le responsable syndical réclame aux autorités, entre autres, un allègement des charges fiscales imposées aux chauffeurs, une révision de la tarification ainsi que la lutte contre la concurrence illégale dans le secteur.
Ces dernières semaines, les chauffeurs de taxis, de bus et de vans ont organisé plusieurs sit-in pour réclamer aussi leur exemption de la taxe mécanique et une modification des tarifs pour le transport public. Selon une source du ministère du Transport contactée par Le Commerce du Levant le 26 juin, des discussions à propos de la hausse officielle du prix de la course pour les chauffeurs de taxi étaient en cours. Cette accumulation de grèves et de manifestations du secteur du transport routier intervient alors que le Liban s’enlise dans la plus grave crise économique et financière de son histoire, ayant entraîné une dépréciation de sa monnaie (voir par ailleurs).
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