La Société Générale de Banque au Liban (SGBL) a réagi hier dans un communiqué à un article du journal al-Akhbar daté du même jour rapportant que l’homme d’affaires jordanien Talal Abou Ghazalé avait déposé une plainte contre la banque libanaise et sa direction. Le demandeur reproche à l’établissement de l’avoir empêché en février de transférer à l’étranger ses fonds déposés sur un compte au Liban et affirme avoir notamment instruit le Fonds monétaire international de cette affaire.
La SGBL a pour sa part évoqué « une action présentée devant le juge des référés de Beyrouth, à l’instar des dizaines d’actions en référé intentées contre les établissements bancaires libanais depuis le mois d’octobre 2019 « et concernant des demandes de transferts à l’étranger. Elle a également affirmé s’être conformée à l’ensemble des lois et des règlements en vigueur ainsi qu’à toutes les directives de l’Association des banques (ABL) ».
Les banques du pays ont drastiquement restreint l’accès des déposants à leurs fonds en devises depuis octobre dernier, sur fond de grave crise économique et financière. Ces mesures, harmonisées en novembre dernier par l’ABL, sont illégales tant que le Parlement ne les a pas entérinées.
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