Rebond des contaminations avec 34 nouveaux cas en 24h

Trente-quatre nouveaux cas de coronavirus ont été enregistrés au Liban ces dernières 24 heures, selon le dernier bilan quotidien du ministère de la Santé. Quinze de ces cas concernent des contaminations locales, alors que 19 ont été confirmés parmi les personnes rentrées par l’Aéroport international de Beyrouth, qui a rouvert mercredi. Ces cas concernent des voyageurs rentrant d’Arabie saoudite, d’Irak, du Royaume-Uni, des Émirats arabes unis et du Qatar. Au total, 1 830 personnes ont été contaminées par le Covid-19 depuis l’apparition de la pandémie au Liban en février, dont 1 292 ont guéri. Actuellement, 503 personnes sont toujours positives. Parmi elles, 22 sont hospitalisées, dont 9 se trouvent dans un état critique. Le bilan des décès reste, lui, inchangé par rapport à jeudi, avec 35 patients ayant jusque-là perdu la vie des suites du virus. À l’AIB, qui a rouvert mercredi après trois mois de fermeture, dans des circonstances parfois chaotiques, une dizaine d’avions devaient atterrir hier, en provenance de pays arabes ou d’Europe. En tournée à l’AIB en soirée, le ministre de la Santé, Hamad Hassan, a annoncé qu’il avait été accepté, lors d’une réunion de la commission ministérielle chargée du suivi de l’épidémie, que le test PCR à l’arrivée au Liban soit facturé 50 dollars pour tous les passagers, au lieu de 100. Le test sera par ailleurs gratuit pour les enfants de moins de 12 ans. « Nous voulons investir dans le fait que nous nous trouvons parmi les 15 premiers pays du monde pour notre gestion de l’épidémie », a-t-il souligné, espérant que cela permettra de rassurer les personnes venant passer l’été au Liban. Il a estimé que les statistiques de contaminations parmi les arrivées de ces derniers jours, à savoir quinze cas positifs sur 11 250 tests de dépistage, sont « acceptables », rappelant que les personnes contaminées doivent s’isoler à domicile.

De son côté, la ministre de l’Information, Manal Abdel Samad, a souligné que les mesures prises à l’AIB, où elle a participé à la visite avec son collègue de la Santé, étaient « organisées ». « Je ne pense pas que les choses se déroulent mieux que cela dans les autres pays du monde », a-t-elle ajouté.