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Politique - Liban

Roukoz : Divergences mais pas de "rupture" avec Aoun

"Je ne veux pas renverser la table, mais plutôt le système des quotes-parts, du clientélisme et de l'argument selon lequel 'ils ne nous pas laissés faire'", déclare le général à la retraite à al-Joumhouria, en allusion à Gebran Bassil.

Le député Chamel Roukoz. Photo d’archives OLJ

Le député du Kesrouan Chamel Roukoz, gendre du président Michel Aoun et qui se revendique de la contestation populaire née le 17 octobre dernier, a déclaré vendredi qu'il ne voulait pas "renverser la table" alors qu'un grand rassemblement est prévu samedi. Le général à la retraite a également reconnu que des divergences politiques l'opposent au chef de l'Etat, précisant toutefois que les contacts n'étaient pas rompus entre eux.

Jeudi, le nouveau mouvement des "Anciens combattants pour le salut du pays", dont fait partie le général à la retraite, avait annoncé qu'il ne participera pas à la grande mobilisation demain samedi dans le centre-ville de Beyrouth. Un enregistrement audio attribué au député du Kesrouan a circulé ces dernières heures, affirmant qu'il prévoit que la mobilisation de samedi sera faible.

"Les choses doivent être organisées", a déclaré Chamel Roukoz, affirmant qu'il craignait le chaos et des affrontements. "Je ne veux pas renverser la table, mais plutôt le système des quotes-parts, du clientélisme et de l'argument selon lequel 'ils ne nous pas laissés faire'" (allusion au chef du Courant patriotique libre, Gebran Bassil, autre gendre du chef de l'Etat), a-t-il déclaré, précisant qu'il ne visait pas le président de la République. "Si les contestataires descendent pour renverser le régime, je ne serai évidemment pas avec eux", a-t-il ajouté.

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Dans l'édition du jour d'al-Joumhouria, le général à la retraite affirme que ses relations avec Michel Aoun sont "personnelles, familiales et normales". "J'ai un point de vue politique différent de celui du chef de l'Etat, mais nous ne sommes pas au stade de la rupture", ajoute-t-il.

Le député du Kesrouan Chamel Roukoz, gendre du président Michel Aoun et qui se revendique de la contestation populaire née le 17 octobre dernier, a déclaré vendredi qu'il ne voulait pas "renverser la table" alors qu'un grand rassemblement est prévu samedi. Le général à la retraite a également reconnu que des divergences politiques l'opposent au chef de l'Etat, précisant...

commentaires (9)

En somme, sous couvert de psychodrame politico-familial, le plan qui s'offre à nous c'est le gendre ou le gendre.

Marionet

01 h 04, le 06 juin 2020

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Commentaires (9)

  • En somme, sous couvert de psychodrame politico-familial, le plan qui s'offre à nous c'est le gendre ou le gendre.

    Marionet

    01 h 04, le 06 juin 2020

  • DES PAROLES PUIS IL N,OSE PAS !

    LA LIBRE EXPRESSION

    21 h 23, le 05 juin 2020

  • Oui, enfin les considérations grand âge, liens familiaux bousillés ou pas ne font certainement pas partie des préoccupations des libanais, que prétend faire ce général à la retraite s'il veut ménager la chèvre, le chou, le champs etc.....

    Christine KHALIL

    15 h 07, le 05 juin 2020

  • Bah rupture "officielle" avec son beau-père, c'est mettre son couple en péril. Ce qui ne l'empêche pas d'avoir autant de (re)sentiments à son égard dans son fond intime. En revanche, il peut rompre facilement avec l'autre gendre. Cela ne va pas impacter sa relation familiale. Le gendre étant une relation par alliance et tout autant que lui, une pièce rapportée à la tribu Aoun. En résumé: Il est opposant et officiellement, il refute tout ce que Bassil a dit ou dit. Pour laisser Aoun de côté. Vu l'âge de ce dernier, il ne va pas s'amuser à bousiller les relations avec le père de son épouse et le grand père de ses enfants. C'est humain.

    LE FRANCOPHONE

    14 h 28, le 05 juin 2020

  • Sursum Corda ! Le Général Roukos est enfin fevenu à la raison !

    Chucri Abboud

    13 h 58, le 05 juin 2020

  • En effet ce n'est pas le régime qu'il faut changer, puisqu'il est démocratique, mais le mandat actuel, lui, doit changer et le président comme les autres. Réclamer pour réclamer ne sert a rien sans mettre une certaine pression, même pacifiquement, afin de bloquer les actions nocives du Hezbollah. Il est impératif de demander le retraits des armes du Hezbollah afin de pouvoir alors réclamer et imposer toutes les réformes nécessaires. Sans cela personne, mais personne ne pourra rien y faire. Etre le gendre du Général Tapioca n'est déjà pas glorifiant mais faire vouloir faire bouger les choses en restant a la maison c'est manquer de crédibilité. Il représente le peuple et plus est se clame le faire pour les frondeurs. En tant qu’élu il doit être le premier dans la rue et essentiellement sous les fenêtres de Jamil el Sayed! Nous verrons si ce dernier leur tirera dessus!

    Pierre Hadjigeorgiou

    13 h 47, le 05 juin 2020

  • Un pas en avant , dix en arrière comment voulez-vous faire avancer le schmilblick Cher Général Roukos. Tout le monde espérait une vive réaction de votre part pour sauver le Liban des mains des sangs sue… dommage !

    Le Point du Jour.

    13 h 14, le 05 juin 2020

  • l'argument selon lequel 'ils ne nous pas laissés faire ???

    Le Point du Jour.

    12 h 43, le 05 juin 2020

  • Il faut savoir choisir Monsieur.

    Esber

    12 h 28, le 05 juin 2020

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