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Politique - Maison du Centre

Les propos sur Taëf sont dangereux, dénoncent Mikati, Siniora et Salam reçus par Hariri

Les anciens Premiers ministres Najib Mikati, Fouad Siniora et Tammam Salam, reçus par l’ex-chef du gouvernement libanais Saad Hariri, hier à la Maison du Centre, ont dénoncé les propos portant sur la nature du système libanais récemment tenus par le mufti jaafarite et qui ont suscité un tollé dans le pays, affirmant qu’il s’agit d’un discours dangereux pour la sécurité nationale. Dans une intervention inédite dans le genre, le cheikh jaafarite Ahmad Kabalan s’en est pris lundi au système confessionnel qui régit le pays depuis sa fondation et a dénoncé ses conséquences désastreuses sur l’État, l’économie et l’unité du Liban.

« Les anciens Premiers ministres condamnent le discours qui vise l’accord de Taëf qui est devenu la Constitution de la République libanaise et qui protège la formule libanaise et son existence », souligne un communiqué publié à l’issue de la réunion et lu par Fouad Siniora. « Ce discours dangereux menace la sécurité nationale à un moment où le Liban et les Libanais ont désespérément besoin de solidarité pour faire face aux difficultés, est-il ajouté. Par conséquent, ce qu’il faut, c’est travailler à renforcer l’autorité de l’État libanais et sa pleine autorité sur tout son territoire et toutes ses institutions, non pas l’affaiblir ou nier sa grande expérience nationale. » « Les présidents ont estimé que ce qui est nécessaire, maintenant plus que jamais, c’est d’adhérer à l’accord de Taëf et travailler à l’élaboration d’une nouvelle loi électorale qui aille au-delà des inconvénients de la loi actuelle, poursuit le texte. La crise que traverse le pays est extrêmement difficile et dangereuse. Chacun devrait avoir la responsabilité nationale de préserver la paix civile. »

Par ailleurs, les anciens Premiers ministres ont affirmé que « le gouvernement libanais doit entreprendre immédiatement les réformes fondamentales réelles et nécessaires aux niveaux politique, financier, monétaire, administratif et social qui peuvent aider à restaurer la confiance dans l’État libanais, afin qu’il puisse obtenir le soutien dont le pays a besoin pour traverser les situations dans lesquelles il se trouve, d’autant plus que l’État est récemment entré dans les négociations avec des institutions internationales ». « Sans aucun doute, la première de ces réformes sera les nominations judiciaires, ont-ils précisé. En outre, l’une des premières réformes à approuver concerne les projets liés à la (conférence) CEDRE. En priorité, (il faut entreprendre) un travail sérieux de réforme du secteur de l’électricité responsable de l’accumulation de plus de la moitié de la dette publique libanaise. »


Les anciens Premiers ministres Najib Mikati, Fouad Siniora et Tammam Salam, reçus par l’ex-chef du gouvernement libanais Saad Hariri, hier à la Maison du Centre, ont dénoncé les propos portant sur la nature du système libanais récemment tenus par le mufti jaafarite et qui ont suscité un tollé dans le pays, affirmant qu’il s’agit d’un discours dangereux pour la sécurité...

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Les historiens sont unanimes à imputer au pacte germano-soviétique de 1939 sur la partage de la Pologne, comme étant la cause de la deuxième guerre mondiale. Le pacte faisait suite aux accords de Munich de 1938 accordant à Hitler le droit d'occuper la Tchécoslovaquie. Aujourd'hui les historiens sont d'accord d'imputer à l'Entente de Mar Mikhaél à Chiyah le 6/2/2006 préparée par Michel Aoun et Gebran Bassil avec le Hezbollah en vue d'élire un jour Michel Aoun président de la République., comme étant la cause de la situation actuelle autour de l'accord de Taéf et même au pacte de 1943.

Un Libanais

20 h 09, le 28 mai 2020

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Commentaires (1)

  • Les historiens sont unanimes à imputer au pacte germano-soviétique de 1939 sur la partage de la Pologne, comme étant la cause de la deuxième guerre mondiale. Le pacte faisait suite aux accords de Munich de 1938 accordant à Hitler le droit d'occuper la Tchécoslovaquie. Aujourd'hui les historiens sont d'accord d'imputer à l'Entente de Mar Mikhaél à Chiyah le 6/2/2006 préparée par Michel Aoun et Gebran Bassil avec le Hezbollah en vue d'élire un jour Michel Aoun président de la République., comme étant la cause de la situation actuelle autour de l'accord de Taéf et même au pacte de 1943.

    Un Libanais

    20 h 09, le 28 mai 2020

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