Les habitants de Mays el-Jabal dénoncent des "désagréments" causés par un centre voisin de la Finul

Les habitants de Mays-el-Jabal, localité proche de la frontière avec Israël, se sont plaints mardi des "désagréments" causés par le centre voisin de la Force intérimaire de l'ONU au Liban (Finul), au lendemain d'un incident ayant fait grimper les tensions entre les casques bleus et la population locale dans le village de Blida. 

Des accrochages opposent régulièrement des habitants des localités frontalières, majoritairement des partisans du Hezbollah, aux soldats des différents contingents internationaux. 

"Les habitants de Mays el-Jabal dénoncent les désagréments causés par le centre de la Finul à Mfeylha", lancent-ils dans un communiqué. Ils citent notamment "le bruit constant des générateurs, qui sont collés aux maisons voisines, la musique jour et nuit, les chiens errants qui attaquent les maisons et les enfants". Et les habitants d'appeler les "personnes concernées, l'armée et la municipalité à intervenir rapidement pour y mettre un terme", menaçant de recourir à l'escalade si ces problèmes ne sont pas résolus. 

Lundi soir, un incident avait éclaté entre des membres d'une patrouille du contingent finlandais de la Finul et des habitants de la localité de Blida, dans le caza de Marjeyoun, au Liban-Sud, après la collision d'un véhicule de la force onusienne avec deux voitures et une moto. La tension était montée d'un cran dans la localité, poussant le porte-parole de la mission onusienne, Andrea Tenenti, à annoncer que la Finul allait ouvrir une enquête en coordination avec l'armée, sur cet incident. Dans la soirée, la municipalité de Blida avait, de son côté, annoncé qu'elle suspendait toutes les activités et rencontres avec la Finul.