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Politique - Liban

Le plan de redressement économique, "dénué d'arrière-pensées politiques" selon Aoun, débattu à Baabda

Hassane Diab indique que le plan adopté "n’est pas gravé dans le marbre et peut être amélioré".

Le président libanais, Michel Aoun, lisant son discours, le 6 mai 2020 au palais de Baabda lors d'une réunion avec des groupes parlementaires et en présence du Premier ministre Hassane Diab. Photo Facebook/Présidence de la République

Une "rencontre financière nationale" s'est tenue mercredi au palais de Baabda sous la présidence du chef de l'Etat, Michel Aoun, en présence du Premier ministre Hassane Diab et de plusieurs groupes parlementaires, en majorité des alliés du pouvoir en place, pour débattre de la teneur du plan de réformes économiques adopté jeudi dernier par le gouvernement dans un contexte de grave crise. Le président Aoun a assuré à cette occasion que le plan est "dénué d'arrière-pensées politiques", alors que ce plan est critiqué par de nombreux partis politiques et les banques du pays, et que plusieurs chefs de blocs parlementaires n'ont pas souhaité se rendre à Baabda pour la réunion. Créant la surprise, le chef des Forces libanaises, Samir Geagea, a toutefois répondu présent.

"Cette rencontre n’est pas la première du genre, j’ai déjà appelé à des réunions similaires à chaque fois que le pays était confronté à des problèmes ou des défis économiques qui nécessitaient une approche unie. Or le Liban n’est jamais passé par une situation exigeant à ce point une grande cohésion nationale", a d'emblée expliqué le chef de l'Etat." "Le plan de sauvetage du pays (...) ne peut relever de la responsabilité d’un seul parti politique ni (...) d’un pouvoir unique. Sortir du sombre tunnel que nous traversons relève de la responsabilité de tout un chacun", a prévenu le président Aoun. Estimant que "le fardeau qui pèse sur les infrastructures économiques, financières et sociales du pays est lourd et dangereux, il a demandé un maximum "de transparence et une unité nationale sans faille". 

"Cette crise n’est pas née d’aujourd’hui, a encore rappelé le président. Elle résulte d’un cumul dû à toutes les politiques financières erronées qui ont favorisé une économie de rente plutôt qu'une économie productive. (...) L’essentiel aujourd’hui est de dépasser les règlements de comptes (...) politiques, de faire preuve de solidarité pour enfin sortir de cette crise et arrêter les pertes que nous subissons dans tous les domaines, privés et publics".

Le FMI, "une voie inévitable"
Le chef de l'Etat a ensuite rappelé qu'il avait décrété l'état d'urgence économique pour assainir les finances publiques, notamment en mettant en place des projets d'investissement prévus dans le cadre de la conférence CEDRE et du plan McKinsey. "Cependant, les crises se sont succédé depuis le mois d’octobre 2019. Tout cela précédé par la décision des banques de ne plus répondre aux requêtes de leurs déposants dès juillet 2019", a-t-il souligné.

"Afin de remédier à cette situation, le gouvernement a mis en place un plan de redressement financier conformément à ses prérogatives prévues dans l’article 65 de la constitution. Ce plan de sauvetage est accompagné d’une demande d'aide au Fonds monétaire international. Cette voie est inévitable pour nous permettre de redresser la situation, à condition de réussir une négociation qui ne nous mette pas sous tutelle ou sous une quelconque mainmise. Il faudrait également et en priorité répondre aux vœux de nos concitoyens qui réclament la mise en place de réformes essentielles", a ensuite affirmé le président Aoun. "Ce plan devrait nous permettre d’arrêter l’épuisement des réserves et de protéger les fonds des déposants. Nous nous efforcerons également avec sérieux et conviction de contenir le déficit budgétaire et nous lutterons pour relever le faible pouvoir d’achat des Libanais, notamment celui des plus démunis, confrontés à des difficultés financières insoutenables", a encore promis le chef de l'Etat. "À chacune de ces étapes, ce plan de redressement protégera les personnes les moins favorisées des répercussions de la crise et renforcera les réformes sociales, garantissant des secteurs vitaux comme celui de la santé, de l'éducation et bien d’autres".

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Le président Aoun a enfin conditionné le succès du plan de redressement à "une prise de conscience nationale et une profonde cohésion générale qui seules nous permettront de dépasser le danger qui menace notre existence, notre souveraineté et l'identité même du Liban". "Ce plan est dénué d'arrière-pensées politiques, il est purement économique. C’est pourquoi je vous invite, en tant que dirigeants politiques élus par le peuple pour le représenter au parlement, à l’appréhender de la même manière (...)", a enfin conclu le chef de l'Etat. 

Dans ses grandes lignes, le plan du gouvernement Diab, étalé sur cinq ans, vise notamment à réduire le déficit public et prévoit une restructuration de la dette et du secteur bancaire. Il table également sur une dévaluation progressive de la livre libanaise qui continue de s'effondrer actuellement sur le marché parallèle. Ce plan inclut également une demande d'assistance financière au FMI, qui a déjà été officiellement formulée, alors que le Liban a fait défaut sur le remboursement de sa dette en dollar, une première dans l'histoire du pays. Le plan doit donc servir d’atout pour l’exécutif lors des négociations qu’il doit mener avec les créanciers du pays.

"Surenchère"
Pour sa part, le Premier ministre Hassane Diab, également présent à la réunion, a appelé les dirigeants politiques au dialogue pour garantir la réussite de son plan. "Le dialogue est nécessaire pour unifier les vues. Le gouvernement a fait face à de nombreux obstacles en trois mois (…). La grande majorité des Libanais n'ont plus accès à leur économies dans les banques, alors que certains déposants ont réussi à transférer leur argent vers l’étranger. Nous étions face à une croisée de chemins (…) et la pandémie du coronavirus est venu exacerber les difficultés. Malgré tout, nous avons relevé ce défi avec le moins de dégâts possibles", a estimé M. Diab.

"Il n’y a pas de place pour la surenchère aujourd’hui ni pour les règlements de comptes politiques. Les échanges d’accusations nous coûteront très cher, alors que les Libanais réclament au gouvernement un plan de sortie de crise. Nous sommes tenus d’être à la hauteur de la responsabilité, sinon, le peuple libanais nous jugera", a prévenu le chef du gouvernement.

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"Ce que nous proposons n’est pas gravé dans le marbre et peut être amélioré. Aujourd’hui, nous vous présentons ce plan, car il n’appartient pas exclusivement au gouvernement", a souligné Hassane Diab. S’adressant aux responsables et leaders politiques ainsi qu’aux acteurs du secteur bancaire, Hassane Diab les a appelés à "cesser les polémiques et les disputes. À quoi servent-elles si le Liban s’effondre. Je vous appelle à une participation nationale dans le chantier de sauvetage du pays".

"Taux de change flexible"
Pour sa part, le ministre des Finances, Ghazi Wazni, a affirmé que "laisser flotter le taux de change de la livre libanaise avant d'avoir regagné la confiance et obtenu le soutien international aboutira à un chaos généralisé au niveau de l'inflation des prix et à une grave dévaluation de la livre. C'est pour cela que dans la période actuelle, nous sommes forcés de continuer avec un taux de change fixe. Mais lors de la prochaine étape, nous adopterons un taux de change flexible". Ghazi Wazni a, dans ce contexte, expliqué que le Liban a besoin d'"environ 28 milliards de dollars durant les cinq prochaines années". Il a également indiqué que les négociations pour la restructuration de la dette "ont commencé il y a deux semaines". "Les pertes de la Banque du Liban sont estimées à environ 63 milliards de dollars, et l'économie de rente ne peut plus continuer. Il faut soutenir les secteurs productifs", a encore plaidé M. Wazni. Se voulant rassurant, il a affirmé que le plan du gouvernement "a pour but de protéger l'argent des déposants dans les banques et est vu comme positif pour aborder les négociations avec le FMI et les pays donateurs". Le ministre des Finances a enfin indiqué que le gouvernement "pourrait demander aux banques de vendre leurs actifs à l'étranger et rapatrier les montants qui en résultent".

Geagea crée la surprise
La réunion de Baabda, à laquelle ont été conviés tous les chefs des formations parlementaires du pays, était censée rassembler le plus large nombre de figures politiques autour du chef de l'Etat, dans une volonté de donner davantage de légitimité au plan Diab qui ne fait pas l'unanimité. Des invitations ont été adressées personnellement aux chef des blocs parlementaires, mais plusieurs d'entre eux ont décliné l'invitation, tout en se faisant représenter par l'un des députés de leur formation. D'autres ont tout simplement boycotté le meeting pour signaler leur opposition au plan Diab. C'est le cas de l'ancien Premier ministre et chef du Courant du Futur, le député Saad Hariri. De même pour le chef des Kataëb, Samy Gemayel. Le leader druze et chef du Parti socialiste progressiste, Walid Joumblatt, était partant pour déléguer l'un des députés de sa formation, mais a décliné de se présenter personnellement. De même pour le chef des Marada, Sleiman Frangié, ou encore l'ancien Premier ministre Nagib Mikati. 

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Après avoir entretenu un certain suspense jusqu'à la dernière minute, vraisemblablement pour des raisons de sécurité, le chef des Forces libanaises, Samir Geagea, a pour sa part répondu présent à la réunion, alors qu'il critique régulièrement et de manière virulente le CPL et le gouvernement Diab.

Finalement, ce sont donc plutôt les chefs des formations alliées au président qui ont majoritairement répondu présents, à savoir : le chef du mouvement Amal, le président du Parlement Nabih Berry, le chef du Courant patriotique libre, Gebran Bassil, le chef du bloc parlementaire du Hezbollah, Mohammad Raad, le chef de la Rencontre démocratique, Talal Arslane, ainsi que les députés Hagop Pakradounian (Tachnag), Fayçal Karamé (sunnites pro-8 Mars) et Assaad Hardane (Parti socialiste national syrien). Le ministre de l'Economie, Raoul Nehmé, le ministre des Finances, Ghazi Wazni, ainsi que plusieurs directeurs généraux de ministères et conseillers ont également pris part à la réunion. Le meeting a été précédé par une réunion entre les trois présidents Aoun, Diab et Berry.

Le Hezbollah cautionne le plan
Peu après 14h, le directeur général de la présidence de la République, Antoine Choucair, a lu le communiqué final de la réunion : "Les membres de la réunion ont salué le plan et l'ont considéré comme un cadre de travail composé de plusieurs axes focalisés sur la restructuration de la dette publique, la restructuration du secteur bancaire, la réforme des finances publiques, en parallèle d'un plan d'incitation à la croissance des secteurs économiques productifs ainsi qu'un plan de sécurité sociale", a indiqué M. Choucair. "Les responsables réunis ont indiqué que, pour regagner la confiance sur tous les plans, il faut élaborer un programme de mise en œuvre de ce plan qui contienne des textes législatifs et organisationnels ainsi que des décisions exécutives et des mécanismes pour remédier à des failles accumulées. Des réformes structurelles sont également nécessaires, ainsi qu'un plan pour lutter contre la cherté de vie et contrôler l'inflation des prix", a ajouté le directeur général de la présidence. "Les responsables ont également appelé la communauté, les fonds et les institutions internationales à se tenir aux côtés du Liban (...)", a conclu M. Choucair. Il a enfin fait savoir que le chef des FL "a exprimé son opposition" au communiqué final.

Ce dernier, qui a donné un point de presse à Baabda après la réunion, a profité de cette tribune pour critiquer le plan et l'action du gouvernement Diab. "J'ai pris part à cette réunion car nous avons tous des responsabilités à assumer en cette période, a-t-il souligné. Nous sommes au cœur de l'opposition, nous ne cautionnons pas les politiques du mandat (du président Aoun, NDLR) (...). C'est selon cette logique que j'ai répondu présent aujourd'hui, même si j'ai des remarques sur cette réunion".  Et Samir Geagea d'ajouter : "Nous voulons que ce gouvernement réussisse, mais jusqu'à présent, nous n'avons vu aucune mesure qui prouve que ce gouvernement diffère des précédents. Si ce plan permet de récolter 100 milliards de dollars mais que l'Etat reste ce qu'il est, ces sommes s'évaporeront en deux jours", a prévenu M. Geagea. "Pour que nous acceptions ce plan, nous avons des pré-conditions car le gouvernement n'a pris aucune mesure pour fermer les passages frontaliers illégaux ou réformer les douanes, l'électricité et mettre un terme à la dilapidation des fonds et la corruption", a-t-il déploré. Et de conclure : "Nous ne soutiendrons pas ce plan ni aucun autre plan, tant que le gouvernement n'a pas fait preuve de sérieux dans sa lutte contre la corruption au sein de l'Etat". Samir Geagea a également reconnu qu'il n'existe toujours pas de front uni au sein de l'opposition, en allusion à une éventuelle entente entre sa formation et celles de Saad Hariri et Walid Joumblatt. "Chacun s'oppose à sa manière, et nous ne sommes pas parvenus à former un front d'opposition uni", a-t-il fait savoir.

Pour sa part, le Hezbollah a cautionné le plan du gouvernement Diab. "Nous sommes d'accord sur le plan de redressement et nous acceptons l'aide, d'où qu'elle provienne, mais sans que cette aide nous impose une tutelle", a ainsi affirmé le chef du bloc parlementaire du Hezbollah, Mohammad Raad.

De son côté, le chef du CPL, Gebran Bassil, a commenté le plan du gouvernement en estimant qu'il comportait "des points positifs et des points négatifs". Parmi les points positifs, M. Bassil cite "le fait d'avoir tranché la question du recours au FMI" et "la fin de la politique monétaire consistant à stabiliser le taux de la livre par rapport au dollar, qui était coûteuse". Parmi les points négatifs, Gebran Bassil dit craindre que "notre modèle économique libre ne soit pas protégé". Le chef du CPL appelle enfin à "ne pas toucher aux dépôts des Libanais, quels qu'ils soient, car de toute façon les dépôts n'existent plus, et c'est à l'Etat à les restituer à leurs propriétaires".

Une "rencontre financière nationale" s'est tenue mercredi au palais de Baabda sous la présidence du chef de l'Etat, Michel Aoun, en présence du Premier ministre Hassane Diab et de plusieurs groupes parlementaires, en majorité des alliés du pouvoir en place, pour débattre de la teneur du plan de réformes économiques adopté jeudi dernier par le gouvernement dans un contexte de grave crise....

commentaires (14)

"... Les pertes de la Banque du Liban sont estimées à environ 63 milliards de dollars ..." Non monsieur, ce sont les pertes du gouvernement Libanais, qui sont supportées par la BDL, donc par les banques, donc par les déposants...

Gros Gnon

10 h 33, le 07 mai 2020

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Commentaires (14)

  • "... Les pertes de la Banque du Liban sont estimées à environ 63 milliards de dollars ..." Non monsieur, ce sont les pertes du gouvernement Libanais, qui sont supportées par la BDL, donc par les banques, donc par les déposants...

    Gros Gnon

    10 h 33, le 07 mai 2020

  • "Ce plan est dénué d'arrière-pensées politiques, il est purement économique." Quel non-sens ridicule. On aurait préféré que le plan REGORGE de pensées politiques, car c'est bien la politique qui a mené l'économie à sa perte. Monsieur, c'est précisément une vision politique que le monde attend de vous: réformes administratives, renforcement des institutions dont la justice et les organes de contrôle, mesures de transparence et e-government, mariage civil, loi électorale pérenne et élections anticipées, discussions franches sur les armes du Hezbollah, le rapport avec les USA, et refonte de notre relation avec les pays arabes, et notamment les pays du Golfe. Et non pas d'un plan d'économie dirigée ! Mauvais diagnostic, mauvais remède. Oh le cuistre !

    B Malek

    02 h 43, le 07 mai 2020

  • Je retiens une phrase : passer d’une économie de rente à une économie productive. Monsieur le technocrate des finances, vous êtes sérieux en disant cette sottise ? Qui est le niais qui va investir un cent de son épargne dans un pays où l’Etat est inexistant dans une grande partie de son territoire, où l’Etat n’a pas le décision de guerre ou de paix accaparée par une seule partie de la population, où l’Etat de Non Droit est la règle pour le simple citoyen, où l’électricité est chaotique et l’eau polluée, où les banques séquestrent l’épargne de ses déposants en toute illégalité, où la liberté d’expression est soumise aux caprices des services de sécurité divers et variés .... On a vraiment u gouvernement de technocrates qui parlent comme des livres mais qui agissent en amateurs

    Lecteur excédé par la censure

    21 h 13, le 06 mai 2020

  • Cette crise n’est pas née d’aujourd’hui, a encore rappelé le président. Elle résulte d’un cumul dû à toutes les politiques financières erronées qui ont favorisé une économie de rente plutôt qu'une économie productive. (...) L’essentiel aujourd’hui est de dépasser les règlements de comptes (...) politiques, de faire preuve de solidarité pour enfin sortir de cette crise et arrêter les pertes que nous subissons dans tous les domaines, privés et publics". Depuis 20 ans la majeure partie de cette période c’est Hezbollah et CPL qui a gouverné et ayant donc une grande responsabilité .Ok soit !nous mettons de côté cet épisode. Aujourd’hui une réunion aussi vitale et décisive pour le pays que cette convocation au lieu de s’articuler autour de ce qui vide la caisse on préfère prêcher l’unité afin de la remplir et ne pas s’inquiéter de son devenir. Nabih Berry était l’illustration même du convoqué absent et silencieux !

    PROFIL BAS

    20 h 19, le 06 mai 2020

  • Je ne comprend pas pourquoi vous n’avez pas un article sur ce que le Hakim a dit en sortant de Baabda

    Bery tus

    18 h 02, le 06 mai 2020

  • Je penses que Geagea veut juste créer des surprises, et se faire remarquer sans savoir se qu il veut...bravo et nul

    Jack Gardner

    17 h 04, le 06 mai 2020

  • La mafia qui se réunit pour trouver des astuces nouvelles pour extorquer l’argent du peuple qui ne le possède pas devrait nous expliquer comment réussiraient-ils a augmenter le tarif de l’électricité donnée au compte-gouttes (et qui est déjà appliquée d’ailleurs, regardez vos dernières factures) hausser les taxes et les droits de douanes ( qui ira dans les poches des mêmes voleurs) augmenter le prix des matières premières et essentielles même pour les produits locaux. Tout ça pour combler les vols qu’ils ont commis. Alors comment feraient ils pour récolter l’argent puisque le peuple n’en a plus pour cause de perte d’emploi de revenu insuffisant (une bouchée de pain pour un mois de labeur payé en L.L ) alors que les produits ont augmentés en quelques jours de 150%. Qu’on nous l’explique parce qu’on ne suit plus le raisonnement de ces génies qui n’arrêtent pas de se réunir pour nous pondre des bêtises aussi grosses que leur ignorance.

    Sissi zayyat

    15 h 48, le 06 mai 2020

  • Après avoir invité tous les mécontents c’est-à-dire 3 millions d’habitants à émigrer s’ils n’étaient pas content de la situation au Liban le voilà qui joue au rassembleur ! Au nom de quoi est bien au nom de la plus grande supercherie intellectuelle de l’histoire du Liban: l’ unité ! Ce ne sera pas facile de passer tous les crimes impunis, le pillage méthodique et organisé de l’économie par perte et profits, c’est à dire sur la comptabilité du citoyen ! Le moment est venu de presenter toutes les factures de blanchisserie à cette belle cl(r)asse politique qui nous gouverne !

    LeRougeEtLeNoir

    14 h 23, le 06 mai 2020

  • Cette meme association de 'malfaiteurs' qui se reunit a vide les caisses de l'etat et les poches des libanais veut nous faire croire qu'elle vas nous apporter les solutions magiques !

    EL KHALIL ABDALLAH

    13 h 45, le 06 mai 2020

  • DENUER DE PENSEES POLITIQUES. RIONS UN PEU CAR CA FAIT RIRE ! ET LE GOUVERNEMENT DE DIAB EST CONSTITUE D,EXPERTS INDEPENDANTS AUX MAINS ET PIEDS LIES PAR VOTRE CPL ET LES DEUX MILICES IRANIENNES. AUX INSTANCES INTERNATIONALES PERSONNE NE VOUS CROIT !

    LA LIBRE EXPRESSION

    13 h 24, le 06 mai 2020

  • Wow, il sait lire un écran?

    Christine KHALIL

    13 h 07, le 06 mai 2020

  • JE ME DEMANDE SI LE PRESIDENT COMPREND CE QU'IL LIT ! AU LIEU DE NOUS PRÉSENTER UN VRAI DISCOURT EN MIA CULPA, IL NOUS A LU CE DISCOURT PRÉPARÉ PAR UN ENFANT QUI IGNORE COMPLÈTEMENT L'HISTORIQUE DE AOUN ET SON ENTOURAGE. JE ME DEMANDE SI GEAGEA PAR SON DÉPLACEMENT VA DANS LE SENS DES INT.RETS DES MANIFESTANTS ?

    Gebran Eid

    13 h 01, le 06 mai 2020

  • VOUS SUIVEZ LA FAUSSE ROUTE, CELLE D,ACCAPARER LES ECONOMIES D,UNE VIE DES DEPOSANTS AGES QUI N,ONT POINT D,AUTRES RESSOURCES DE SURVIE. ATTAQUEZ-VOUS AU SCANDALE DES BARGES TURQUES ET DE L,EDL POUR PLUS DE DIX ANS SOUS VOTRE CONTROLE. APPLIQUEZ LE MEN AYNA LAKA HAZA A TOUS LES CHEFS, MINISTRES, DEPUTES ET MILICIENS ET RECUPEREZ SANS RETARD LES MONTANTS VOLES... C,EST SI FACILE... AU LIEU DE VOUS ATTAQUER AUX FAIBLES AUX ECONOMIES D,UNE VIE DEPOSEES CHEZ LES PREDATEURS BANQUIERS. BAS LES MAINS DES ECONOMIES DES GENS AGES EN DEPOTS.

    LA LIBRE EXPRESSION

    12 h 55, le 06 mai 2020

  • des réunions pour rien il vous reste que créer une commission et rentrer chez vous le vrai problème est ailleurs : des vrais reformes réclamées par le peuple

    youssef barada

    12 h 47, le 06 mai 2020

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