Mon bel ange veilleur, mon secret protecteur, mon bonheur.
Mon fidèle ami bienfaiteur de ce monde et dans la vie ultérieure.
Mon bon gardien assidu, chasseur du moi inférieur et de son mal manipulateur.
Vigile imperceptible dont la présence est définitive.
Toi le guide invisible de mes actions décisives.
L’ombre gaie derrière ma personne timide.
Allumant de sa joie les ténèbres voies et les jours livides.
Permettant aux pas hésitants de franchir clair le noir et d’aboutir droit à la fin ou à la lueur limpide.
La confiance remplace l’insouciance insensible, et la bonne conscience la malveillance instinctive.
Sans Toi, mon âme perdra son essence, et avec la vérité exclusive,
Ce premier vrai sens intuitif indépendant, libre de tout attachement destructif et de la sévère confrontation nécessaire.
Toi, l’appel constant au pardon, le rappel évident au péché originaire.
Sans Toi, le monde sera perdu dans le mal de cette faute originelle et tournera à l’ envers.
Ta présence assure une gratification essentielle de l’âme qui a tant souffert,
À de tant de misère, à trahir les convenances et céder aux sollicitations de l’insouciance.
Un malheur de vaurien qui ronge la conscience et la plonge dans la somnolence.
Ta présence éveille cet esprit assoupi depuis longtemps et secoue son moteur, suscitant son enthousiasme endormi et le motif de son existence.
Sans Toi, tout s’anéantit dans le malheur infini.
Toi, mon motif à la vie, mon bonheur intime, mon pur esprit au milieu de tous les conflits.
Les textes publiés dans le cadre de la rubrique « courrier » n’engagent que leurs auteurs et ne reflètent pas nécessairement le point de vue de L’Orient-Le Jour.
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