L’Association de protection des consommateurs (APC) a dénoncé hier dans un communiqué la forte hausse des prix de plusieurs denrées alimentaires, qu’elle affirme avoir constaté entre le 15 février et le 31 mars, évoquant une hausse moyenne de 13,17 % sur cette période, marquée par la crise économique et financière que traverse le pays et le confinement décrété depuis le 15 mars face à l’épidémie du nouveau coronavirus (Covid-19).
L’APC, qui se base généralement pour ses études de terrain sur un échantillon de points de vente dans la capitale et ses banlieues, indique que les prix des légumes ont augmenté de 27,17 %, contre 20,13 % pour les fruits, 17,9 % pour les viandes, 11,1 % pour les produits laitiers. L’APC estime enfin que la moyenne des prix qu’elle surveille a plus que doublé depuis fin octobre.
L’APC est une association qui n’a aucun lien avec la Direction de protection du consommateur, rattachée au ministère de l’Économie et du Commerce et chargée de contrôler les prix, ou avec l’Administration centrale de la statistique (ACS) qui publie les chiffres officiels de l’inflation. Cette dernière institution n’a d’ailleurs pas mis à jour ses données depuis janvier. Le dernier rapport publié faisait état d’une hausse des prix de 10,04 % en rythme annuel, sur un panier de produits de toutes les catégories.
commentaires (3)
Est ce que cet article est utile s'il ne fait pas référence à l'augmentation des prix en dollars? La relation dollar - LBP- prix est complexe certes, mais elle est cruciale pour déterminer où son les abus.
Rene MALEK / AVANTIS
12 h 31, le 02 avril 2020