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Économie - Hydrocarbures

Le pétrole efface ses gains dans un marché volatil, les États-Unis souhaitent intervenir

Photo d’archives Ueslei Marcelino/Reuters

Les prix du pétrole étaient proches de leur clôture de la veille hier après avoir commencé la journée en hausse, alors que le président américain s’est déclaré jeudi prêt à intervenir dans la guerre des prix entre l’Arabie saoudite et la Russie. Vers 13h GMT (15h à Beyrouth), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai valait 28,60 dollars à Londres, en hausse de 0,46 % par rapport à la clôture de jeudi, après être temporairement repassé au-dessus des 30 dollars. À New York, le baril américain de WTI pour avril, dont c’est le dernier jour de cotation, lâchait 0,48 %, à 25,10 dollars, alors qu’il gagnait un peu plus tôt aux alentours de 10 %. La veille, les deux indices de référence s’étaient envolés de respectivement 14,4 % et 24 %, compensant presque intégralement leurs pertes de mercredi.

Les prix « pourraient désormais se stabiliser à ces niveaux incroyablement bas », a estimé Craig Erlam, analyste de Oanda. En cours de séance asiatique et en première moitié de séance européenne, les cours ont été soutenus par les propos du président des États-Unis Donald Trump qui s’est dit jeudi prêt à « agir en tant que médiateur pour atténuer la guerre de l’offre en pétrole entre l’Arabie saoudite et la Russie », avait expliqué plus tôt dans la journée Naeem Aslam, d’Avatrade.

L’effondrement des cours du brut – toujours inférieurs de moitié à leurs niveaux de début d’année – représente un coup de massue pour le pétrole de schiste aux États-Unis. Déjà lourdement endettés, de nombreux opérateurs pourraient ne pas s’en relever. En cause, la guerre des prix que se livrent Riyad et Moscou depuis l’échec de leurs négociations lors du dernier sommet de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) au début du mois de mars à Vienne. En prenant la décision de baisser drastiquement, et unilatéralement, le prix de son or noir, l’Arabie saoudite a déclenché un véritable bras de fer avec la Russie, au moment où la demande subit de plein fouet les effets de la pandémie de Covid-19 accompagnée de mesures drastiques prises par les États pour l’endiguer.

Le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a de son côté réfuté vendredi le terme de « guerre des prix », préférant la notion de « conjoncture très défavorable ». « Nous ne sommes toujours pas optimistes sur un prochain accord de limitation de l’offre des membres de l’OPEP+, mais la probabilité s’est améliorée cette semaine », a conclu Jasper Lawler, de London Capital Group.

Source : AFP

Les prix du pétrole étaient proches de leur clôture de la veille hier après avoir commencé la journée en hausse, alors que le président américain s’est déclaré jeudi prêt à intervenir dans la guerre des prix entre l’Arabie saoudite et la Russie. Vers 13h GMT (15h à Beyrouth), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai valait 28,60 dollars à Londres, en hausse de...

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