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Culture

Des motifs manquants

« Si tu veux être international, chante ton pays », disait Beethoven. À condition de bien le chanter. En effet, comme il est de coutume, l’hymne national libanais est interprété au début de chaque cérémonie officielle. Rarement joué dans le cadre des concerts donnés chaque semaine par l’Orchestre philharmonique du Liban (OPL), le Festival al-Bustan a tenu à faire interpréter cet hymne rassembleur avant chaque performance par des musiciens étrangers. Une initiative à saluer, même si de nombreux mélomanes ont détecté « des motifs sonores manquants ». Il aurait toutefois été préférable, pour ne pas dire requis, que l’arrangement « fourni par l’OPL », comme les organisateurs l’ont indiqué à L’OLJ, préserve certains motifs principaux, caractéristiques de l’hymne libanais, tels qu’ils ont été composés par Wadih Sabra. Tout comme Berlioz l’a ingénieusement fait avec La Marseillaise. Quoi qu’il en soit, la remarquable interprétation du Koullouna lil watan par la Camerata de Salzbourg (que ce soit mercredi 4 ou vendredi 6 mars), sans faille ni reproche, rend le « péché » de l’OPL à demi pardonné.

« Si tu veux être international, chante ton pays », disait Beethoven. À condition de bien le chanter. En effet, comme il est de coutume, l’hymne national libanais est interprété au début de chaque cérémonie officielle. Rarement joué dans le cadre des concerts donnés chaque semaine par l’Orchestre philharmonique du Liban (OPL), le Festival al-Bustan a tenu à...

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