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Vandalisme dans un site archéologique de Beyrouth : le ministre de la Culture demande à la justice de se saisir de l'affaire

"L'attaque contre ce lieu prouve que certains n'assument pas des responsabilités nationales et historiques envers le pays", dénonce Abbas Mortada.

Une perspective du futur musée dans le centre-ville de Beyrouth. Photo DR/archives

Le ministre de la Culture, Abbas Mortada, s'est rendu jeudi dans le centre-ville de Beyrouth, sur les lieux du site du projet de Musée de Beyrouth (Beirut City Museum) où des actes de vandalismes ont été commis la veille par des inconnus.  

"Beyrouth est le croisement des civilisations, c'est pourquoi l'attaque contre ce lieu prouve que certains n'assument pas des responsabilités nationales et historiques envers le pays. Cet acte est irresponsable. Nous mettons cette affaire entre les mains de la justice, a déclaré M. Mortada. Les découvertes étaient transportées de manière quotidienne dans un centre d'étude, c'est pourquoi personne ne s'attendait qu'un acte de vandalisme soit commis ici", a-t-il encore dit. 

Le ministère de la Culture avait annoncé dans un communiqué publié mercredi qu'un "groupe de jeunes est entré par effraction sur le site du projet de Musée de Beyrouth, s’est rendu coupable d’actes de vandalisme et a incendié certains vestiges découverts à cet endroit, ce qui a causé de graves dégâts sur le site". La Direction générale des antiquités, qui relève du ministère, a porté plainte contre inconnus. 

Parmi les dégâts, tels que recensés par la DGA et énoncés dans le communiqué du ministère, 600 caisses en plastique contenant des poteries antiques et des échantillons récoltés pour des études et des analyses ont été détruites. L’incendie a également endommagé des mosaïques et des peintures murales, caractérisées par leurs dessins colorés. Une grande partie de la clôture a également été détruite.

Appelé à abriter des collections archéologiques issues des fouilles du centre-ville, le bâtiment du Beirut City Museum devrait se dresser au cœur de la capitale, sur la parcelle qui avait accueilli le Rivoli avant la guerre. Sur une superficie de 5500 mètres carrés de construction, il retracera l’histoire de Beyrouth à travers les âges.

Le projet, financé par Solidere et le Fonds koweïtien, remonte à 2009. À l’époque, la société de reconstruction du centre-ville l’avait soumis au Premier ministre Fouad Siniora et au ministre de la Culture, Tarek Mitri, qui l’ont approuvé. Puis il a été remis dans les tiroirs, avant d’être relancé par l’ancien ministre Rony Arayji en 2016.

Le ministre de la Culture, Abbas Mortada, s'est rendu jeudi dans le centre-ville de Beyrouth, sur les lieux du site du projet de Musée de Beyrouth (Beirut City Museum) où des actes de vandalismes ont été commis la veille par des inconnus.  "Beyrouth est le croisement des civilisations, c'est pourquoi l'attaque contre ce lieu prouve que certains n'assument pas des responsabilités...

commentaires (3)

Techniquement le sens original de 'vandalisme' est plutot de l'europe occidentale ... ici ce sont des orientaux donc peut-etre ce sont des 'iconoclastes'. Mais je ne sais pas si a l'epoque byzantine des iconoclastes (la destruction des icones) le Liban etait encore byzantine. Aussi le sens du mot 'vandalisme' c'est elargi donc en effet 'vandalisme du site' ca sonne un peu mieux que 'iconoclasme du site'.

Stes David

09 h 54, le 14 février 2020

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Commentaires (3)

  • Techniquement le sens original de 'vandalisme' est plutot de l'europe occidentale ... ici ce sont des orientaux donc peut-etre ce sont des 'iconoclastes'. Mais je ne sais pas si a l'epoque byzantine des iconoclastes (la destruction des icones) le Liban etait encore byzantine. Aussi le sens du mot 'vandalisme' c'est elargi donc en effet 'vandalisme du site' ca sonne un peu mieux que 'iconoclasme du site'.

    Stes David

    09 h 54, le 14 février 2020

  • Comment un libanais peut faire une chose pareille pire que les jihadistes .

    Eleni Caridopoulou

    18 h 01, le 13 février 2020

  • Je ne pense pasque les libanais sont tombes aussi bas ?

    Eleni Caridopoulou

    17 h 43, le 13 février 2020

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