Interrogé par L’OLJ, une source bien informée indique qu’il s’agit d’un projet de musée envisagé par le ministère à l’endroit où il existe déjà des fouilles devant le bâtiment d’an-Nahar, au bas de la place des Martyrs. Les individus qui ont vandalisé ce site n’ont pas été identifiés, d’où le fait que la Direction générale des antiquités, qui relève du ministère, a porté plainte contre inconnus. Cette source assure que les dégâts sur le site sont en cours d’évaluation.
Parmi ces dégâts, tels que recensés par la DGA et énoncés dans le communiqué du ministère, 600 caisses en plastique contenant des poteries antiques et des échantillons récoltés pour des études et des analyses ont été détruites. L’incendie a également endommagé des mosaïques et des peintures murales, caractérisées par leurs dessins colorés. Une grande partie de la clôture a également été détruite.
Dans son communiqué, le ministère annonce avoir « demandé aux autorités judiciaires compétentes de se saisir de cette affaire afin d’engager des poursuites urgentes contre ceux qui détruisent le patrimoine national, en attendant que l’enquête détermine les responsabilités ». Le ministère de la Culture assure que « la protection du patrimoine culturel national, notamment les sites archéologiques et historiques, est une responsabilité nationale », et appelle « tous les citoyens à protéger et préserver cet héritage historique ».
Appelé à abriter des collections archéologiques issues des fouilles du centre-ville, le bâtiment du Beirut City Museum devrait se dresser au cœur de la capitale, sur la parcelle qui avait accueilli le Rivoli avant la guerre. Sur une superficie de 5 500 mètres carrés de construction, il retracera l’histoire de Beyrouth à travers les âges.
Le projet, financé par Solidere et le Fonds koweïtien, remonte à 2009. À l’époque, la société de reconstruction du centre-ville l’avait soumis au Premier ministre Fouad Siniora et au ministre de la Culture, Tarek Mitri, qui l’ont approuvé. Puis il a été remis dans les tiroirs, avant d’être réactivé par l’ancien ministre Rony Arayji en 2016 (voir L’Orient-Le Jour du 5 août 2016).
Un projet qui date depuis 10 ans ds les tiroirs de ce monsieur de Sanioura ...et le budget etant obtenu !!!!!!! Fallait il des traitres au pays pour vandaliser ce qui est du patrimoine..... s'ils savent ce que c'est qu'un patrimoine et nos responsables laissant NOS tresors sans protection devant des betes stupides et furieuses !!!! Qu'est ce qu'il faut pour redresser dans ce pays !!!!!!Toutes ces personnes responsables doivent paraitre devant la justice , non seulement les pitres qui se sont acharnes sur les tresors ...mais les pitres qui n'ont pas mis le projet a execution !!!
18 h 36, le 16 février 2020