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Politique - Commémoration

Des figures politiques saluent la mémoire de Wissam Eid

Il y a 12 ans, l’officier au sein des FSI qui avait déchiffré les données téléphoniques liées à l’affaire de l’assassinat de Rafic Hariri, le 14 février 2005, était à son tour assassiné dans un attentat à la voiture piégée.

Wissam Eid .

Plusieurs personnalités politiques ont salué, samedi, la mémoire de l’ancien chef du département technique du service des renseignements des Forces de sécurité intérieure (FSI), Wissam Eid, connu pour avoir déchiffré les données téléphoniques liées à l’affaire de l’assassinat de Rafic Hariri (14 février 2005). L’officier avait été tué le 25 janvier 2008 dans un attentat à la voiture piégée à Hazmieh. Survenu dans la foulée des assassinats politiques qui avaient suivi la révolution du Cèdre de 2005, l’attentat avait tué quatre autres personnes et fait des dizaines de blessés.

Wissam Eid œuvrait au sein du département des renseignements des FSI, dirigé alors par le général Wissam el-Hassan (lui-même assassiné en octobre 2012). Son travail avait été considéré comme crucial pour l’évolution de l’enquête internationale de l’ONU, ouverte au lendemain de l’assassinat de l’ancien Premier ministre. Il avait ainsi contribué à constituer un dossier suffisamment solide pour justifier la mise en place du Tribunal spécial pour le Liban (TSL).

L’ancien chef du gouvernement Saad Hariri a évoqué sur son compte Twitter le souvenir du disparu, à travers lequel, a-t-il affirmé, il garde à l’esprit « les sacrifices faits tous les jours par le service des renseignements et l’ensemble des services des FSI face au terrorisme, à la discorde et aux complots, en vue de défendre la sécurité des Libanais et leur liberté ». « Que Wissam Eid repose en paix ainsi que tous les martyrs de la révolution du Cèdre », a-t-il ajouté.

De son côté, Fouad Siniora, ancien chef du gouvernement, a estimé que le disparu « était un modèle de dévouement tombé en martyr pour défendre le Liban, la vérité et la justice ».

Le vice-président du parti Kataëb, Salim Sayegh, a noté pour sa part sur son compte Twitter que la 12e commémoration de l’assassinat du responsable sécuritaire « coïncide avec le 100e jour de la révolution (mouvement de contestation enclenché le 17 octobre) ». « Cette révolution est la plus belle couronne de gloire offerte à Wissam Eid et à tous les martyrs », a-t-il ajouté.

Mohammad Sleiman, député du courant du Futur, a estimé de son côté que « la justice et la vérité resteront plus fortes que les projets criminels pour que la relance de l’État soit plus forte que l’accaparement de ses institutions légales ».

L’ancien patron des FSI Achraf Rifi ainsi que d’autres députés du courant haririen, notamment Walid Baarini, Tarek Merhebi et Hadi Hobeiche, ont également rendu hommage à l’officier assassiné.

Samedi matin, une cérémonie a été célébrée sur le lieu du crime où des gerbes ont été déposées. Y participait notamment un officier du service de renseignements des FSI, Hachem Hamed, représentant le directeur général des FSI, le général Imad Osman.

Plusieurs personnalités politiques ont salué, samedi, la mémoire de l’ancien chef du département technique du service des renseignements des Forces de sécurité intérieure (FSI), Wissam Eid, connu pour avoir déchiffré les données téléphoniques liées à l’affaire de l’assassinat de Rafic Hariri (14 février 2005). L’officier avait été tué le 25 janvier 2008 dans un attentat...

commentaires (3)

Un valeureux héros du Liban!

Wlek Sanferlou

23 h 20, le 27 janvier 2020

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Commentaires (3)

  • Un valeureux héros du Liban!

    Wlek Sanferlou

    23 h 20, le 27 janvier 2020

  • SHUTTTT... ON ASSASSINE !

    LA LIBRE EXPRESSION

    13 h 21, le 27 janvier 2020

  • Wissam Hanna et Wissam Eid, ont commis le crime impardonnable de prouver l'implication d'une certaine milice dans l'assassinat de Hariri. Comme Icare, ils se sont trop approché de la vérité et y ont brûlé leurs ailes.

    Yves Prevost

    07 h 12, le 27 janvier 2020

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