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À La Une - Liban

Ghazi Wazni s'entretient, à Beyrouth, avec un haut responsable du FMI en "visite de courtoisie"

Sami Geadah félicite Ghazi Wazni pour la formation du nouveau gouvernement et aborde avec lui la situation générale.


Le nouveau ministre libanais des Finances Ghazi Wazni (d) s'entretenant samedi avec le directeur exécutif suppléant du Fonds monétaire international (FMI), Sami Geadah. Photo ANI

Le nouveau ministre libanais des Finances, Ghazi Wazni, s'est entretenu samedi avec le directeur exécutif suppléant du Fonds monétaire international (FMI), Sami Geadah, alors que le Liban traverse sa plus grave crise économique depuis la fin de la guerre civile, rapporte l'Agence nationale d'information (Ani, officielle).

Le haut responsable du FMI a félicité M. Wazni pour la formation du nouveau gouvernement et abordé avec lui la situation générale. Il s'agissait d'une visite de courtoisie, pas d'un entretien officiel, croit savoir l'agence Reuters.

"C'est une visite de courtoisie qui a pour but de faire connaissance avec l'équipe du FMI", a déclaré à l'AFP M. Wazni avant la rencontre. "Les discussions ne seront pas axées sur un quelconque plan de sauvetage économique", a-t-il ajouté.

Ghazi Wazni s'était entretenu vendredi avec le directeur régional pour le Moyen-Orient de la Banque mondiale, Saroj Kumar Jha. Aucune déclaration n’a été faite à l'issue de cet entretien. 

Avant qu'il ne démissionne le 29 octobre dernier sous la pression de la rue, l'ex-Premier ministre Saad Hariri était entré en contact avec le FMI pour lui affirmer son engagement à préparer un plan urgent de sauvetage et solliciter son aide, mais le processus d’échanges s'était arrêté là.

Selon des sources à L'Orient-Le Jour, les bailleurs de fonds occidentaux seraient "réticents" à allouer des aides "sans la mise en place d’un plan de stabilisation et d’ajustement structurel par le FMI". 

Lors d'une conférence à Paris en 2018, le Liban avait obtenu plus de 11 milliards de dollars de promesses de dons ou de prêts de la communauté internationale en contrepartie de promesses de réformes structurelles, mais faute d'avancée sur ce point, les fonds n'ont jamais été versés.

Le Liban traverse une grave crise économique et financière, résultats de décennies de mauvaise gestion. Il a fonctionné sans gouvernement depuis la démission du précédent Exécutif fin octobre, dans le sillage des manifestations dirigées contre la classe politique. 

Le nouveau gouvernement dirigé par Hassane Diab, et qui est rejeté par la rue, hérite d’une dette publique de près de 90 milliards de dollars à fin novembre soit 150 % du PIB, un niveau jugé insoutenable par les principales agences de notation financière – Moody’s, Fitch et Standard & Poor’s - qui ont toutes dégradé la note souveraine du Liban en 2019. Cette situation, combinée à la dégradation de l’activité économique sur le même exercice, ainsi qu’aux restrictions informelles mises en place par les banques, a provoqué une crise de liquidités dans le pays.


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Une visite de courtoisie? Oui c'est cela, bien sûr.

Marionet

20 h 58, le 25 janvier 2020

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Commentaires (1)

  • Une visite de courtoisie? Oui c'est cela, bien sûr.

    Marionet

    20 h 58, le 25 janvier 2020

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