Le bloc parlementaire du Futur a tenu hier sa réunion hebdomadaire sous la présidence de la députée Bahia Hariri. Photo Dalati et Nohra
Le groupe parlementaire du courant du Futur a mis en garde contre un retour à l’ère de la tutelle syrienne et au tiers de blocage au sein du nouveau gouvernement, lors de sa réunion hebdomadaire tenue hier à la Maison du Centre, sous la présidence de la députée Bahia Hariri.
« Les méthodes suivies pour trouver des solutions aux crises politique et économique, dont la crise gouvernementale, montrent que l’on continue de tourner dans les mêmes cercles vicieux et une insistance à ne pas reconnaître les changements intervenus dans le pays depuis le soulèvement du 17 octobre dernier », indique d’emblée le groupe dans son communiqué final, dont lecture a été donnée par le député Mohammad Karaoui.
Les députés du Futur mettent en garde ensuite contre « des informations sur des tentatives de reproduire le tiers de blocage (au sein de la nouvelle équipe ministérielle) et sur l’intervention de figures influentes de l’ère syrienne dans le processus de formation du gouvernement et du choix des ministres dont le parcours politique et de sécurité est connu, ce qui révèle des plans inquiétants pour une réédition de l’expérience de 1998 et de ses politiques vindicatives ». Le groupe parlementaire du courant du Futur, qui faisait ainsi allusion à l’élection du président Émile Lahoud, proche de Damas, à la tête de la République et de la consolidation de la mainmise syrienne sur le Liban, a réaffirmé qu’il n’est pas question pour lui de « participer à n’importe quelle composition gouvernementale, directement ou indirectement ».
Le groupe du parti de Saad Hariri s’est attardé sur « les problèmes de la sécurité sociale qui s’est dégradée du fait de la détérioration économique et financière » et a évoqué les grandes lignes d’un plan de travail « qui devrait permettre à l’avenir d’apporter un soutien à la population dans les différentes régions libanaises ».
Au plan régional, il a réaffirmé la « nécessité pour le Liban de se conformer à la politique de distanciation et de protéger la paix civile », soulignant que ces deux principes représentent « un besoin national qui devrait se traduire concrètement au double plan officiel et politique ».
D'ailleurs même Samir Geagea ne vous a pas nommé lors des consultations parlementaires car il savait que vous auriez fait exactement comme Mr Diab: dire en paroles que vous êtes attachés à un gouvernement d'experts indépendants, et dans les faits céder aux pressions de l'axe de l'imposture.
10 h 39, le 08 janvier 2020