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Économie - Devises

Fin d’une opération spéciale de MoneyGram et LibanPost pour les transferts vers le Bangladesh et les Philippines

De nombreux Bangladais et Philippins se sont précipités devant les points de vente concernés en début de semaine. Photo P.H.B.

LibanPost, qui travaille avec CashUnited, le représentant de la société de transfert MoneyGram au Liban, a proposé une opération spéciale à destination des personnes qui, au Liban, souhaitent transférer de l’argent au Bangladesh et aux Philippines. Lancée samedi dernier, l’opération s’est achevée mercredi.

Dans le cadre de cette opération, les personnes concernées pouvaient envoyer 500 000 livres libanaises qui étaient converties au taux officiel à 300 dollars, auxquels s’ajoute une commission de 30 dollars. Le taux adopté est celui de 1 515 livres pour un dollar, actuellement en vigueur pour les transactions bancaires, et demeure largement inférieur à celui pratiqué sur le marché secondaire. Alors que le Liban est sujet à une crise des liquidités en devises doublée de restrictions bancaires, les conversions de livres libanaises se font désormais auprès des changeurs, où le dollar gravite au-dessus de la barre des 2 000 livres.

Au-delà du taux de change bas, cette opération se caractérise par le fait que l’expéditeur d’argent a pu apporter des livres libanaises, alors que ces derniers temps, ceux qui voulaient envoyer de l’argent à l’étranger devaient se procurer eux-mêmes des dollars (sur le marché secondaire). La commission prélevée était toutefois inférieure et se limitait à 7 dollars.

Hier, dans plusieurs bureaux de LibanPost, de nombreux Bangladais et Philippins faisaient donc la queue, pour profiter de l’offre. « En raison de la difficulté à se procurer des dollars au Liban, ou alors à des taux très élevés, certains d’entre eux n’avaient rien envoyé à leurs familles depuis deux, voire trois mois », explique le PDG de CashUnited au Liban, Antoni Lorfing. Les Bangladais, en majorité des hommes qui travaillent dans des usines ou des entrepôts, sont payés en livres libanaises, et ont ainsi pu transférer de l’argent à leurs familles. En ce qui concerne la communauté de travailleurs originaires des Philippines, elle est essentiellement constituée de femmes, qui travaillent en tant qu’employées de maison et sont payées en dollars. Elles étaient moins présentes, durant cette opération, dans les bureaux de LibanPost.

Si MoneyGram a choisi de limiter l’opération à ces deux pays, c’est parce qu’ils sont les deux plus grands « corridors » de transferts de l’entreprise, selon M. Lorfing.

M.A.


LibanPost, qui travaille avec CashUnited, le représentant de la société de transfert MoneyGram au Liban, a proposé une opération spéciale à destination des personnes qui, au Liban, souhaitent transférer de l’argent au Bangladesh et aux Philippines. Lancée samedi dernier, l’opération s’est achevée mercredi.Dans le cadre de cette opération, les personnes concernées pouvaient...

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