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Moyen Orient et Monde - France

Des « gilets jaunes » commémorent le premier anniversaire de leur mouvement

Des violences ont émaillé les manifestations samedi à Paris.

Une vue générale des heurts entre « gilets jaunes » et forces de l’ordre, place de l’Italie, à Paris, samedi. Aurore Mesenge/AFP

Des gilets jaunes ont manifesté hier dans le calme en France, au lendemain de violences à Paris qui ont émaillé le premier anniversaire, durant le week-end, du mouvement de contestation sociale. Quelques centaines de personnes se sont rassemblées à Paris sur une place proche des Halles, au cœur de la capitale. Le grand magasin Galeries Lafayette, sur les grands boulevards, a cependant décidé de fermer ses portes en début d’après-midi après la brève intrusion de quelques dizaines de gilets jaunes, a indiqué une porte-parole de la direction.

« Macron détruit la France et vos droits, ne nous critiquez pas ! On est là pour vous », pouvait-on lire sur une pancarte, tandis qu’étaient entonnés les chants habituels des gilets jaunes : « On est là, on est là, même si Macron le veut pas, nous on est là. » « On a organisé cette nouvelle journée parce que c’est le week-end anniversaire. On espère récolter les fruits de ce qu’on a semé », a déclaré Faouzi Lellouche, un des organisateurs de ce rassemblement, mais aussi d’une manifestation qui devait partir samedi de la place d’Italie et a été annulée par la préfecture de police après des violences. M. Lellouche a dénoncé « une décision politique » : « c’est une stratégie de Nasser » (encercler par les forces de l’ordre) les manifestants, a-t-il affirmé.

Dans une série de tweets, Mathilde Larrere, une historienne présente à cette manifestation, a raconté avoir été empêchée de quitter la place d’Italie malgré « un nuage de gaz » et « des détonations », et a dénoncé une répression « indigne d’un État démocratique ».

Le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner a, lui, fustigé hier des « voyous » « venus en découdre » qu’il a distingués du « mouvement d’origine » : « Ce qu’on a vu » samedi, ce sont « peu de manifestants mais des voyous, des brutes qui étaient venus pour se battre, en découdre avec les forces de l’ordre, empêcher les pompiers d’agir et de préserver quelquefois des vies. »

À 16h00 hier, la préfecture de police de Paris faisait état de 31 personnes interpellées et 1 631 contrôles effectués dans la matinée. Samedi, les forces de l’ordre avaient procédé à 254 interpellations en France, dont 173 à Paris.

Le parquet de Paris recensait, lui, hier 155 gardes à vue dont 8 concernent des individus mineurs

En Savoie (Sud-Est), au Pont-de-Beauvoisin, une soixantaine de personnes ont rendu hommage à Chantal Mazet, gilet jaune décédée il y a un an au premier jour des mobilisations après avoir été renversée par une voiture sur un rond-point de cette petite ville proche de Chambéry.

Près de Rouen (Ouest), ils étaient environ 200 au « rond-point des Vaches », emblématique de la mobilisation en Seine-Maritime, jusqu’à leur évacuation par la police.

Une opération escargot s’est déroulée à Rennes (Ouest), avec une quinzaine de véhicules sur une voie de la rocade, et à Nantes, des gilets jaunes se sont rassemblés au rond-point des « Lutteurs 44 » sur la route menant à l’aéroport.

Source : AFP

Des gilets jaunes ont manifesté hier dans le calme en France, au lendemain de violences à Paris qui ont émaillé le premier anniversaire, durant le week-end, du mouvement de contestation sociale. Quelques centaines de personnes se sont rassemblées à Paris sur une place proche des Halles, au cœur de la capitale. Le grand magasin Galeries Lafayette, sur les grands boulevards, a cependant...

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