Limites historiques d’une stratégie

Les forces de sécurité de l’autorité palestinienne ont reçu l’ordre de participer, avec les forces d’occupation, aux recherches devant permettre l’arrestation des résistants auteurs de l’opération ayant entraîné la mort d’un soldat israélien.

Cette collaboration, qui ne s’est jamais arrêtée malgré la suspension des négociations dites de paix entre l’autorité palestinienne et l’autorité d’occupation, pose un grave problème.

Traquer les résistants aggrave l’occupation. Sauf à considérer, comme le prétend l’autorité palestinienne, qu’il est possible de mettre fin à l’occupation seulement par des formes de résistance non violentes. Que par conséquent, toute résistance armée doit être réprimée, même en collaboration avec l’occupant.

Cette ligne stratégique a depuis très longtemps montré ses limites historiques face aux visées sionistes.

En effet, depuis le commencement, les tenants de cette visée ont toujours privilégié la force.

Une force au service d’une idéologie dont la principale caractéristique est le refus de reconnaître l’autre... et même de nier son existence.

Le peuple palestinien n’existe pas. Telle est la devise constante du sionisme.

C’est la seule explication logique de la politique de tous les gouvernements, sans exception, de cet État juif en cours d’édification en Palestine.

Il est urgent de tourner la page. Il faut emprunter résolument le chemin de la résistance sous toutes les formes. Ce qui exige de prendre toutes les dispositions politiques, économiques et culturelles qui permettent la mise en œuvre de cette nouvelle stratégie qui tourne définitivement la page de l’illusion et de la soumission.

L’occupant et ses soutiens doivent réaliser que la politique de la terreur et du fait accompli ne passera pas quel qu’en soit le prix à payer.

Le peuple palestinien est prêt. La preuve a été fournie ce mercredi 7 août 2019 aux portes de la colonie de Migdal Oz.

La peur doit impérativement changer de camp.

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